L'Âge des ténèbres

The director's titles themselves show that Denys Arcand does not have any illusions about our presence and atmosphere in society. In his latest film, he continues to map the helplessness, confusion, and overall crisis of modern Western society. Its main theme is the crisis of middle age, a Canadian version of American Beauty, less ambitious and flashy, but much more precise, crueler, and without the trick of a final bullet that solves the situation. Because far worse than one terrible ending is horror without end and without a way out. The main character is trapped in a web of stereotypes, obligations, regulations, and above all, in the trap of utter loneliness. Denys Arcand has moved much more toward satire and tragicomedy full of black humor since his film The Barbarian Invasions, so his film is more accessible to the audience than previous ones. To survive the gloomy reality, his protagonist escapes into a world of dreams, and when he finds a potentially kindred soul, it turns out that she has transformed her escapist world into a peculiar reality and is unusable for coexistence. Arcand has a wide range, mocking political correctness (we no longer have "blacks", but people of equatorial type), bureaucracy (no one can talk to you because all the officials are at a motivational course – and you certainly don't want demotivated officials, do you?), family crises, and interpersonal relationships in general. So far, in my opinion, this is the best film by this interesting Canadian director. Overall impression: 90%. (18/03/2012)

Une magnifique satire tragicomique truffée de réparties bien tapées et d’humour tantôt classique, tantôt noir. Les fantaisies du héros sont extrêmement drôles la plupart du temps et reflètent le caractère vaniteux qui s’affiche par moment sur notre planète, y compris dans les pays développés tels que, en l’occurrence, le Canada. Même si le tout est principalement narré sur le ton de l’humour, on y trouve une série de thèmes sérieux tels que l’aliénation dans les familles, les stéréotypes au travail et la chef insupportable, ou encore le rôle du gouvernement dans la société. En prime, on y voit Diane Kruger et Emma de Caunes, ce qui met la touche finale à un tableau sans faute. (12/03/2012)

Comédie sur la crise de valeurs de l'Occident contemporain. Une description légère de la société prospère vivant dans des conventions telles que la carrière réussie, la famille aimante, deux voitures et les dernières technologies - tout ce dont le héros principal, Jean-Marc, dispose également. Pourtant, il n'est pas heureux et crée son propre monde charmant dans une société pleine d'indifférence cachée envers les problèmes des autres - dans lequel il pense également uniquement à lui-même. Jean-Marc est donc un individu typique sans utilité et fait partie d'une société qu'il voit de plus en plus comme tordue au fil du temps. Finalement, il s'échappe de la civilisation pour se réfugier dans un chalet sur une côte isolée. Bien qu'il se cache ici du monde extérieur, il perd également ses rêves qui le maintenaient à flot. Et bien qu'il trouve des joies humaines simples ici, malheureusement, il se retrouve pratiquement au bord du monde... (12/03/2012)