Baxter

If I was able to hear what those terrifying, drooling, barking creatures from Hell think, my phobia would get even worse, and I probably wouldn’t even leave the house. Sure, this film is not saying that dogs are bloodthirsty beasts, but shows that they have at least a reason to attack (though petty, in Baxter’s case), while people are sometimes deranged assholes who do evil without a reason. And yet, one look at the white snout of a bull terrier scares me more than five little Hitlers put together. You can’t control fear. So, now that I’ve confessed my nightmares, what about the film itself? An original and insane gem that I can wholeheartedly recommend. I was expecting something completely different, so the (pleasant) surprise was even bigger (03/04/2013)

Eh bien, je ne comprends pas comment des gens peuvent associer le mot « comédie » à ce film. Car je ne vois pas dans Baxter l’once d’une comédie. Il s'agit d'un drame accablant, étrangement filmé sous l’angle d'un chien, lequel commente à sa façon le monde des humains et est lui-même légèrement zinzin (ce qui est, pour lui, tout à fait légitime, contrairement aux personnages humains). On nous sert, à la grosse louche et sans nous ménager, un exposé cruel sur l’(in)humanité après lequel vous n’aurez pas le cœur léger. Il me reste une arrière-pensée concernant le tournage des scènes avec le bull-terrier, qui semble avoir été sérieusement dressé, mais qui n’avait pas l’air d’humeur à jouer le chien féroce qu’on exigeait de lui (surtout dans la dernière partie). (08/11/2021)