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Copenhague, 1919. Karoline, une jeune ouvrière, lutte pour survivre. Alors qu’elle tombe enceinte, elle rencontre Dagmar, une femme charismatique qui dirige une agence d’adoption clandestine. Un lien fort se crée entre les deux femmes et Karoline accepte un rôle de nourrice à ses côtés. (Cannes Film Festival)

Critiques (1)

POMO 

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français Un drame très sombre inspiré de faits réels, dont il vaut mieux ne rien lire à l’avance. Car même lorsque Karoline, la protagoniste, est dans la pire des situations, il se produit d’autres chocs inattendus. La production, impressionnante, respire la saleté et le désespoir de l’époque, et par endroits le film ravit par ses compositions presque expressionnistes, dont le sens est complété symboliquement par le personnage du mari de Karoline, qui a été défiguré par la guerre. De nombreux détails nous amènent à nous demander comment et dans quel inconfort les gens vivaient il n’y a pas si longtemps (il y a un siècle). Vic Carmen Sonne, dans le rôle principal, mène le film avec une interprétation brillante et sobre, que l’actrice chevronnée Trine Dyrholm assombrit ensuite (littéralement) dans un espace plus restreint, mais avec la même intensité. Les expressions du visage sont ici primordiales. Les spectatrices ressentiront les moments maternels de l’histoire avec encore plus de force ; on a pu entendre de nombreux halètements dans la salle et voir des gens se couvrir les yeux. [Festival de Cannes] ()

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