All We Imagine as Light

Bande-annonce
Inde / France / Pays-Bas / Luxembourg / Italie, 2024, 110 min

Résumés(1)

In Mumbai, Nurse Prabha's routine is troubled when she receives an unexpected gift from her estranged husband. Her younger roommate, Anu, tries in vain to find a spot in the city to be intimate with her boyfriend. A trip to a beach town allows them to find a space for their desires to manifest. (Condor)

Critiques (2)

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POMO 

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français Un film extrêmement doux, calme et lent, à l’âme pure et mélancolique. Il commence par dresser le profil d’un Mumbai surpeuplé et pluvieux, en donnant un aperçu de la vie de deux amies qui y vivent, puis se déplace vers un endroit plus tranquille. Ce premier long métrage de fiction d’un réalisateur de documentaires chevronné nous rappelle l’intérêt et l’attention avec lesquels des fictions indiennes originales et de qualité peuvent nous parler des sentiments de leurs personnages. L’environnement socialement hostile et la difficulté d’y vivre ajoutent à la profondeur de leur impact. Être heureux ici, c’est vivre dans l’illusion. [Festival de Cannes] ()

IviDvo 

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français Dans All We Imagine as Light, nous suivons deux protagonistes, collègues et colocataires, qui ne pourraient être plus différentes l’une de l’autre. Prabha attend avec dévouement son mari, qui est à l’étranger et dont elle n’a pas eu de nouvelles depuis un an. Elle est très sérieuse, ordonnée, et repousse les avances romantiques d’un collègue, même s’il est clair qu’elle a aussi de l’affection pour lui. Anu, en revanche, est un esprit libre et joyeux qui rejette les mariages arrangés et essaie de profiter de chaque moment disponible pour passer du temps avec son amant, ce qui n’est pas vraiment facile pour eux, car ils n’ont pas beaucoup d’endroits où aller et de moyen d’être seuls. Je pense que Prabha est envieuse de la nature libre d’Ana, ce qui met un peu de plomb dans l’aile à leur relation. Et c’est à peu près tout ce qui se passe dans le film... Il est vrai que les auteurs ont essayé de dépeindre ces sentiments et dilemmes intérieurs, mais je n’ai pas réussi à m’y sentir impliquée. J’ai entendu des avis contradictoires de toutes parts au festival. Certains ont dit que le film était le meilleur de l’année, d’autres n’ont pas compris pourquoi on en faisait tout un plat, et je fais partie de ce dernier groupe. Je ne veux pas dire que le film est mauvais, parce qu’il ne l’est pas, mais il traîne terriblement en longueur, j’ai eu l’impression qu’il s’est éternisé pendant au moins trois heures. Je n’ai pas tellement aimé les héroïnes non plus, elles ne m’ont pas vraiment entraînée dans l’intrigue, donc je n’ai pas eu l’impression que je les encourageais, que je me souciais d’elles d’une manière ou d’une autre. Honnêtement, j’ai préféré le film indien Santosh, qui a également été présenté à Cannes cette année, mais dans la section Un certain regard. [Festival de Cannes 2024] ()