Les Monstres sanglants

Une bizarrerie étonnamment bonne de Troma Entertainement. A partir d'un film d'exploitation d'horreur sur un fermier qui nourrit ses cochons avec des cadavres humains, émerge un drame psychologique captivant. La jeune fille qui se réfugie dans sa maison dans le but de trouver un abri et un emploi dans son café, cache en elle un secret qui apporte son lot de surprises à l'histoire. Le traitement visuel de série B et la simplicité apparente du sujet contrastent ici de manière unique avec l'imprévisibilité du scénario, où finalement tout, y compris l'interaction psychologique entre les personnages, prend du sens. Et cela offre une expérience cinématographique nourrissante, pour ainsi dire un véritable plaisir pour les amateurs de trash. La valeur ajoutée sympathique du film est le fait qu'il s'agit d'une création de l'auteur (scénario et réalisation) Marc Lawrence, qui a également écrit et joué brillamment le rôle principal de Zambrini, l'éleveur de cochons. Et qu'il a choisi sa propre fille pour le rôle de la fille qui se réfugie dans sa ferme. C'est précisément la relation entre leurs personnages dans le film - où elle, souffrant d'un traumatisme d'enfance et cherchant son père, et lui, un vieux solitaire chez qui elle trouve refuge - qui constitue une partie importante de l'histoire. (18/05/2020)

Despite certain positives that can be found in depicting the characters' psychology, Daddy's Deadly Darling is still quite drawn-out for what it offers in terms of plot. A simple premise is stretched into something that doesn't suit the film. The film deserves to be shortened, but I would definitely highlight the unpleasant atmosphere and the successful performances, where the characters manage to have a negative impact on you, which was probably the point. (06/10/2016)