Le Cabinet de curiosités de Guillermo del Toro

(série)
  • États-Unis Guillermo del Toro's Cabinet of Curiosities (plus)
Bande-annonce
États-Unis, 2022, 7 h 24 min (Durée : 37–63 min)

Artistes:

Guillermo del Toro

Source:

H.P. Lovecraft (nouvelle), Michael Shea (nouvelle) (plus)

Acteurs·trices:

Guillermo del Toro (guide), Tim Blake Nelson, F. Murray Abraham, Kate Micucci, Crispin Glover, Peter Weller, Andrew Lincoln, Rupert Grint (plus)
(autres professions)

VOD (1)

Épisodes(8)

Résumés(1)

Ces huit contes d'horreur proposés par Guillermo del Toro font surgir des cauchemars étranges dans une collection visuellement éblouissante qui donne la chair de poule. (Netflix)

Critique de l’utilisateur·trice Goldbeater pour cette série (9)

Le Cabinet de curiosités de Guillermo del Toro (2022) 

français Guillermo del Toro a sorti sur Netflix une anthologie d’horreur très respectable, dans laquelle il a laissé l'exclusivité à des cinéastes du genre encore peu rompus au métier. Et malgré les variations habituelles entre les différents segments, l’ensemble reste largement au-dessus de la moyenne en ce qui concerne sa qualité. Je ne serais d’ailleurs pas contre une autre saison. ()

Le Lot 36 (2022) (E01) 

français Idée géniale et un départ entraînant dans les épisodes de la série, mais le film devient de plus en plus prévisible à mesure que les minutes s’écoulent et s’essouffle sur un final assez creux. ()

Rats de cimetière (2022) (E02) 

français Une histoire horrifique de style classique, sans surprises mais divertissante. Je pourrais cependant imaginer une telle course-poursuite avec un mort-vivant dans des passages souterrains exigus dans une version différente, plus distincte et nettement plus efficace du point de vue horrifique. ()

L'Autopsie (2022) (E03) 

français La première histoire emmenée par un personnage sympathique (sous les traits du charismatique F. Murray Abraham) et le premier segment véritablement satisfaisant de bout en bout. L’ambiance des aventures de science-fiction et d’épouvante des années cinquante du siècle passé y est joliment retranscrite. Après The Jane Doe Identity, encore une excellente histoire d’horreur procédurale dans les décors d’une salle qui, soit dit en passant, n’arrive pas avant la deuxième moitié. Ce Prior est à surveiller ! ()

La Prison des apparences (2022) (E04) 

français Voici l’un des rares cas où l’on compte avec la prévisibilité de l’histoire et où celle-ci ne dérange pas du tout, mais participe au contraire au message final. La photographie et le comportement des personnages sont vraiment zarbis. ()

Le Modèle (2022) (E05) 

français Celui-ci démarre plus lentement, ce qui peut se justifier pour un récit court qui se déroule sur plusieurs années, mais dès que des choses se mettent en route vers la fin, on se retrouve face au trip classique à la Lovecraft. Et j’ai apprécié la distribution, notamment Glover dans son rôle maléfique et Ben Barnes dont la moustache et la bande grise dans les cheveux fonctionnent à merveille comme maquillage d’homme plus âgé. ()

Cauchemars de passage (2022) (E06) 

français On enchaîne directement sur une autre adaptation de H. P. Lovecraft, cette fois malheureusement avec le plus faiblard des épisodes et la plus grosse « récupération horrifique » de toute la série d’anthologie. Fade, ringard, sans idées. ()

L'Exposition (2022) (E07) 

français Un délice de genre audiovisuel. Si vous savez à quoi vous attendre de la part du réalisateur de Mandy et de Beyond the Black Rainbow, vous aurez un déclic instantané ! Panos est vraiment un as et je suis impatient de découvrir ce qu’il sortira la prochaine fois. Superbe distribution, superbe photographie, superbe BO et un épisode globalement hypnotique dans son exécution. En bref, il a tout ce qu’il faut pour atteindre la première place de l’anthologie. ()

Murmuration (2022) (E08) 

français Je comprends pourquoi c’est cet épisode-ci qui devait être le point final de toute la minisérie. Même si l’élément horrifique du récit manque cruellement d’originalité et que le tout ne se suffirait pas à lui-même, cette huitième partie fonctionne très bien au niveau humain avec des personnages non superficiels joués par des acteurs adroitement sélectionnés. Il s'agit plus d'un drame relationnel sombre que d'un film d'horreur (ce que certains utilisateurs de ce site semblent ne pas supporter – je trouve même que quelques commentaires sur cet épisode sont à gerber), mais en tant que conclusion d'une anthologie entière, il donne à réfléchir, est fonctionnel et conclut sur un message très humain. ()