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After New Yorker Joe Donan learns of his confidence-man father's death, he follows a trail of clues and red herrings to sunny Santa Monica, CA. There, he meets his estranged Uncle Lou, falls prey to numerous scams, and runs afoul of a psychotic mobster and his sexy squeeze. (texte officiel du distributeur)

Critiques (1)

Goldbeater 

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français Ces Coppola sont décidément une drôle d’espèce ! Je ne sais pas si le réalisateur Christopher Coppola s’était arrangé à l’avance avec son frangin Nicolas Cage sur la tonalité à donner à ce thriller, mais ce qui est sûr, c’est que Cage s’y est exhibé avec sa prestation la plus hystérique de toute sa carrière. C’est que ce film a pas mal raté le coche ! De toute évidence inspirée par le film noir, l’histoire accompagnée de la voix off du protagoniste central (Michael Biehn) emprunte une direction classique en surfant sur la vague des thrillers de casse du style « qu’est-ce qui a mal tourné ? ». Malheureusement, à cause de la réalisation maladroite et du scénario inconstant (lequel, soit dit en passant, a été écrit non seulement par le réalisateur, mais également par le scénariste de Green Book, Nick Vallelonga), le tout prend une tournure inutilement niaise, dissipée et maniérée. Ensuite vient la vraie question : qu’est-ce qui a mal tourné ? Deadfall – que les critiques de l’époque avaient ironiquement renommé « Dreadfall » – est un film dont l’ambition excessive dépassait les capacités créatives de son réalisateur. Malgré tout, il y a moyen de trouver un plaisir malicieux à le regarder. La cerise sur le gâteau, ce sont les scènes dans lesquelles apparaît un bout de l’équipement des preneurs de son ou encore celles dans lesquelles les décors sont filmés sous un angle tel qu’on voit – et pendant longtemps – qu’il n’y a pas de plafond ! Je ne me souviens pas avoir déjà vu un film aussi bâclé avec des acteurs de niveau A totalement appliqués. ()