claudel

Une comédie déjantée qui mériterait une évaluation moins sévère, ne serait-ce que pour la présence de Mathieu Amalric. Mais je reconnais que Le Grand appartement gagnerait à être plus court étant donné que le final s’étend comme pas possible. Il n’empêche que l’idée générale d’un grand appartement dans lequel cohabitent des gens de générations différentes a beaucoup résonné en moi.

Je savais dans quoi je me lançais et je ne m'attendais pas à un chef-d’œuvre. Je peux comprendre pourquoi les critiques et journalistes à Cannes se sont gaussés, mais je trouve que Ne te retourne pas ne mérite absolument pas une telle raillerie. J’avais ma propre théorie sur le dénouement auquel on a finalement eu droit et je ne suis pas sûr que mon idée correspondait à celle de l’auteure. Ça reste néanmoins pour moi une belle tentative de thriller à énigme et je ne la vois pas comme un pompage des films de Lynch. Cela dit, je suis quand même content d’avoir tranché (après un choix difficile !) pour l’avant-première d’Antichrist plutôt que pour celle de ce film-ci.

Une ambiance prenante, des acteurs brillants, une histoire un peu faiblarde et un grand moment quand on le regarde dans un complexe de cinéma. Il nous faudrait plus de ce genre de film d’horreur classique dans la pléthore de films de meurtres modernes.

Le film le plus sérieux de Jan Hřebejk mérite éloges et admiration pour la qualité de sa mise en œuvre. Personnellement, je n’aimais pas trop Hřebejk, mais j’ai appris à l’apprécier avec le temps, en particulier après qu’on ait commencé à lui tourner le dos suite à Medvídek. Je lui fais confiance et lui souhaite de pouvoir maintenir le tempo de son modèle Woody Allen.

Un thriller moyen à médiocre avec un dénouement sans mystère et des décors non conventionnels. Kate Beckinsale na sauve pas la mise.

Il n’y a rien de mal ni de honte à avoir à regarder 27 robes pour la Saint-Valentin. Katherine Heigl est sympa, Malin Åkerman est insupportable et les deux types, on s'en passerait bien. Inutilement long, mais dans le cadre des comédies romantiques, ça le fait.

Ma première – et, espérons-le, également ma dernière déception – venant de François Ozon. Dès le début, je me suis dit OK, c’est une parodie de ces sitcoms ridicules et pathétiques qui nous assaillent sans arrêt à la télé. Mais au fil du temps, le tableau devenait de plus en plus écœurant et pitoyable jusqu’à ce que j’atteigne la fin empli d'ennui et de colère face à la chose déplorable que ce réalisateur que j’aime et admire tant a pu sortir. Il s’en sort beaucoup mieux avec ses drames romantiques et ses histoires de vie.

Comme je l’ai déjà écrit pour In Search of a Midnight Kiss, ce film, dont le titre invite à lui tout seul à le regarder aux côtés de votre tendre moitié, est constitué d’histoires imbriquées dans le style de Love Actually. Le tout est assez réussi et je n’hésite pas à mettre la note la plus élevée. Parmi les acteurs, j’ai particulièrement apprécié Ashton Kutcher, Anne Hathaway et Jamie Foxx.

À la veille du dimanche de la Saint-Valentin, ma tendre et moi-même nous sommes rendus au cinéma pour voir les films probablement les plus circonstanciels, à savoir In Search of a Midnight Kiss et Valentine’s Day. Les deux se situent dans les quatre-cinq étoiles et ont leurs propres charmes et originalités, mais vu le contexte particulier, l’amour ambiant et les vibrations agréables, je vais mettre la note maximum. J’ai l’impression que personne dans la salle – nous y compris – n’a été épargné par l’envie d’un doux baiser de minuit ! :-)

Une comédie tout à fait moyenne avec quelques passages marrants qui aurait pu être l’une des plus drôles de l’année si elle avait fait appel à des grandes pointures françaises qui ont un don de comédien. Dommage.