claudel

Jiří Strach est un réalisateur de talent et il le prouve jusque dans ce petit téléfilm avec une histoire solide, un excellent jeu d'acteurs et une belle photographie.

James Wan ne manque pas de talents en tant que réalisateur de films d'horreur, mais étant donné que j’ai vu Insidious 2 récemment, Conjuring : Les dossiers Warren m’a semblé quelque peu redondant. Et le fait que ce soit basé sur des faits réels m’a glacé les sangs. Brrr, mieux vaut oublier ça rapidement !

De la même façon que Colin Farrell avait réussi à nous captiver autrefois en restant enfermé pendant tout le métrage dans une cabine téléphonique, Halle Berry est capable de mettre le public sous tension en passant la majeure partie du film dans un centre d’appel d’urgence et Abigail Breslin, dans un coffre de voiture. Il n’en faut pas plus pour faire un thriller de qualité et un bon moment de divertissement au cinéma !

Est-ce bien cet acteur qui faisait le séducteur dans Hanté par ses ex et l’avocat charismatique dans La Défense Lincoln et qui présentait dans la pub pour Dolce and Gabbana ? L’incroyable transformation de Matthew McConaughey et sa remarquable performance d’acteur le placent dans la cour des grands et il n’a pas à pâlir face à des légendes telles que Daniel Day-Lewis ! Par ailleurs, j’ai même l’impression qu’il doit être le seul à pouvoir jouer ce rôle de cette façon. Jared Leto mérite lui aussi des éloges pour avoir, grâce à son visage doux, pu incarner une aussi belle femme. Et, bien que je n’ai pas vu les autres nominés, il est évident pour moi que ces deux-là sont largement imbattables. C’est que je souhaite vraiment à Leonardo de recevoir la statue, mais à mon avis, ce ne sera pas encore pour cette fois. Personnellement, je me souviendrai de Dallas Buyers Club comme d’un chassé-croisé entre deux prestigieux acteurs dont les prestations sont parmi les meilleures que j’ai jamais vues. J’ai juste une réserve sur le film en tant que tel, à savoir sa longueur. S’il avait été une vingtaine de minutes plus court, ç’aurait été parfait. J'ai été impressionné par la première moitié, là où la deuxième ne lui rendait pas tout à fait justice. Donc normalement, je mettrais quatre étoiles, mais, encore une fois, au vu de la qualité exceptionnelle des prestations d’acteurs, j’en mettrai une de plus.

Une véritable perle du cinéma tchécoslovaque. L’image d’un village tchèque après 1945, de grands acteurs tchèques, des prises de vue époustouflantes de beauté, une poétique inégalée et une histoire puissante. Un must pour tous les cinéphiles, bien que ça dépende des sensibilités de chacun. Je veux bien croire que Vojtěch Jasný a filmé six heures de prises brutes sur lesquelles il a dû ensuite sérieusement travailler au cours du montage.

Bien que je sois très friand des histoires policières et de détectives, Sherlock Holmes n’a jamais beaucoup eu mes faveurs et cela, tant dans les versions livresques que filmiques. Cela dit, quand j’ai vu la première itération de cette nouvelle adaptation, ça m’a plu. J’attendais donc au moins autant de fun dans cette suite, mais celle-ci m’a plutôt laissé un arrière-goût amer, un sentiment de déception et l’impression que Guy Ritchie a rapidement brûlé toutes ses cartouches. L’histoire est complètement nulle et confuse ; l’intrigue manque d’intelligence. Rachel McAdams, qui a marqué le premier film, a été rapidement et inutilement remerciée, Noomi Rapace ne convenant pas du tout au rôle et ne pouvant pas décemment la remplacer. Quant au professeur Moriarty, je l’imaginais lui aussi plus menaçant et pas comme un psychoterroriste de seconde zone. Pour finir, je dois dire que le métrage me semblait interminable et je devais lutter constamment pour éviter que mes paupières se ferment.

Quel homme ayant grandi dans les années quatre-vingt-dix n’a pas vu Bloodsport, tous les coups sont permis, Karate Tiger ou encore Kickboxer ? Van Damme était une idole, un modèle ; il avait des milliers de fans. Je n’ai rien regardé avec lui depuis un bon bout de temps vu que les films d’action de série B et C ne m’attirent plus vraiment, mais d'après le synopsis, JCVD ne propose pas tout à fait le même genre de divertissement. Mon évaluation est influencée par le fait que j’ai regardé ce film par petits morceaux, m’y remettant chaque fois la nuit tombée. Je me suis ainsi endormi bien huit fois dessus et il m’aura fallu une dizaine de visionnages pour en arriver à bout. Mon impression est assez mitigée, donc je vais opter pour une note moyenne. Il y a certainement deux aspects de ce film qui me resteront en mémoire. Premièrement, la meilleure scène avec le monologue de Van Damme qui se prend en dérision et, deuxièmement, Zinedine Soualem et son hideuse coupe de cheveux qui est la même que celle de Javier Bardem dans No Country for Old Men.

Après quatre mois d’attente et après avoir loupé la séance au moins à cinq reprises, j’ai fini par voir Rush – avec un enthousiasme de gamin. De temps en temps, j’ai regardé où en était la note globale et, avec plus de neuf mille entrées, on est au-dessus de la barre des quatre-vingt-dix pour cent. Il redescend progressivement dans le hit-parade, mais je l’imagine bien rester dans le top 20 sur le long terme. Et cette note élevée, il la mérite. Bien que le film dure deux heures, il ne laisse pas une minute au spectateur pour reprendre son souffle étant donné que Ron Howard ne s’embarrasse pas avec des scènes inutiles. Je ne trouve ni James Hunt ni Niki Lauda particulièrement sympathiques, mais ils sont tous les deux d'excellents coureurs qui peuvent encore aujourd'hui servir d'exemple en ce qui concerne leur esprit sportif combatif. Par contre, en matière d'humanité, on peut faire mieux, car l'un est un enfoiré arrogant qui se vautre dans toutes sortes de vices, l'autre un énergumène coincé qui se refuse jusqu’aux plaisirs de base. Le jeu des acteurs était magistral, Hemsworth et Brühl se délectant de leurs rôles et contribuant grandement à l'expérience cinématographique inoubliable offerte par Rush. J'espère que les récompenses tomberont en masse et je le leur souhaite de tout cœur – à Brühl en particulier.

Une comédie vraiment fun et comique avec de légères touches de tristesse. Je suis toujours enchanté par ce style de comédie et je suis content de voir que ce genre s’est trouvé une place dans le cinéma tchèque actuel. Mádl et Josefíková se complètent à merveille et la distribution des rôles de profs était nickel, surtout pour les excellents Preiss et Táborský.

ARI GOLD !!!!!!