Les plus visionnés genres / types / origines

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  • Horreur

Critiques (2 065)

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Terreur sur la ligne (2006) 

français Ce film m’a vraiment fait flipper et, dès qu’il était fini, j’étais content de vite éteindre mon téléphone et de me coucher. On peut dire que ce film d’horreur a bien rempli son rôle !

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Les Égarés (2003) 

français Bien que le drame tourné par André Téchiné se déroule pendant la Deuxième Guerre mondiale, il s’agit avant tout d’une histoire en huis clos sur une mère et ses deux enfants et sur un jeune homme mystérieux. Le choix, par le réalisateur, de deux acteurs principaux sur qui repose tout le film est pertinent. Ainsi, on retrouve le Français supertalentueux Gaspard Ulliel et l’une des actrices françaises les plus respectées, Emmanuelle Béart, qui remet le couvert et collabore à nouveau avec André Téchiné. Quatre-vingt-dix minutes qui en valent certainement la peine.

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John Q. (2002) 

français Je ne vais pas polémiquer sur le réalisme et le côté « overaméricain » de cette œuvre. Pour moi, c’est avant tout une dénonciation du système de santé américain. Si une personne ordinaire arrive sans argent, elle n’a plus qu’à crever sur le seuil de l’hôpital. Et notre cher ministre de la Santé publique qui prend ce système pour modèle ! Ce film m’a impressionné. Denzel Washington est un acteur talentueux et je ne l’ai encore jamais vu mal jouer. Les autres sont tout aussi convaincants : Anne Heche, James Woods, Robert Duvall ainsi que Ray Liotta. Un excellent choix pour un vendredi soir quand il pleut.

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Deux en un (2003) 

français Les frères Farrelly se sont légèrement “déballonnés”, mais ça ne m’a pas du tout dérangé. Je dirais qu’il s’agit de l’un de leurs films les plus touchants. Ils vont plus loin que le simple divertissement bourré de blagues débiles, ils y ont mis de la substance.

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Sex and Death 101 (2007) 

français Une comédie qui n’en est pas vraiment une et qui m’a évoqué de la tristesse à plusieurs reprises. En fait, Sex and Death 101 m’est plutôt apparue comme une comédie de situation dans sa première moitié, farfelue sur les bords (la scène avec le kiosquier qui porte un t-shirt « La chatte, c’est de la bombe ! » et se laisse séduire par la tueuse illustre bien cet humour situationnel), forte en répliques (« Les préliminaires, c’est pour les losers ! ») et en gags. La deuxième moitié est beaucoup plus sérieuse avec ses aspects romantiques et psychologiques. Le thème de l’incorrigible séducteur qui reçoit par e-mail une liste des femmes avec qui il a déjà couché et avec qui il doit encore coucher a un grand potentiel et je trouve que les créateurs se sont plutôt bien débrouillés. J’ai eu l’impression que l’action franchissait véritablement des frontières entre plusieurs genres, allant de la comédie espiègle au drame tendu en passant par la romance folle, le final humoristique revenant au ton de la comédie. En même temps, toutes ces parties forment un ensemble efficace. Personnellement, c’est la partie romantique qui m’a le plus touché, quand Roderick rencontre la doctoresse Miranda après avoir enterré une longue liste de « trophées » et pris la résolution de mener sa vie autrement. Simon Baker, qui incarne Roderick et était, pour moi, inconnu au bataillon, m’a beaucoup enthousiasmé. Winona Ryder, dans le rôle de la tueuse en série, a fait très fort. Je me demande juste pourquoi une actrice aussi talentueuse hérite maintenant de rôles aussi bizarres, dans The Darwin Awards, par exemple. Sans doute paie-t-elle le prix de ses scandales cleptomanes. Et Lechero de Prison Break, alias Robert Wisdom dans le rôle d’Alpha, c’était la cerise sur le gâteau ! Dans les points négatifs, je me demande pourquoi, dans les comédies américaines, le héros ou l’héroïne principale doit si souvent avoir un ami du sexe opposé qui est homosexuel. Puis certaines scènes étaient fort prévisibles. Il n’empêche que, dans l’ensemble, ça m’a laissé une trèèès très bonne impression !

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Call Me: The Rise and Fall of Heidi Fleiss (2004) (téléfilm) 

français Un téléfilm crédible et élégant qui montre une fois de plus l’hypocrisie de la société américaine. Quand Heidi Fleiss se prostituait, tout le monde utilisait ses services. Mais dès que les choses ont commencé à tourner au vinaigre pour elle, personne n’était là pour l’aider et même son père s’est détourné d’elle. À voir !

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Chroniques d’Erzebeth (2008) 

français Chroniques d’Erzebeth est divisé en trois parties qui sont intitulées d’après les personnes qui ont eu le plus d’influence sur la vie d’Élisabeth. La première partie m’est apparue comme un drame historique où l’on retrace la vie de couple d’Élisabeth et de Nádasdy sur fond de guerre contre les Turcs. La deuxième partie est un mélange de genres et je dois vous signaler que je m’y suis quelque peu perdu, car je n’ai pas fait le lien entre certaines scènes. Puis, deux nouveaux personnages se sont introduits dans le récit et m’ont dérangé pendant toute la durée restante, à savoir les moines incarnés par Bolek Polívka et Jiří Mádl. Heureusement, la troisième partie, qui traitait principalement de la guerre personnelle entre Élisabeth et Thurzó, était sublime. En conséquence, je dois porter mon évaluation à quatre étoiles. J’apprécie le fait que Jakubisko n’a pas suivi le roman de Jožo Nižnánsky mot pour mot et qu’il a choisi de dépeindre la comtesse en tant que personnage historique réel en prenant la peine de faire des recherches – même si György  Thurzó affirme que « les gens préfèrent les légendes à la vérité ». Sauf que Jakubisko est le réalisateur et qu’il n’a pas besoin de s’abaisser à suivre les desiderata du public en faisant un film d’horreur. Un seul regret : les moines agaçants et l’overdose de Polívka !

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L'Incroyable Hulk (2008) 

français Je viens de voir les deux derniers films du superhéros de BD l’un après l’autre et je suis enchanté par cet opus le plus récent. De nombreux points de comparaison apparaissent. Ici, l’équipe d’acteurs est un cran plus forte et surtout, Tim Roth, qui est mon méchant préféré, confirme ici sa supériorité. En plus, son personnage marque lui-même un bon point supplémentaire. Dans l’œuvre de Lee, Hulk n’a pas d’adversaire et ce n’est pas son père, joué par Nick Nolte, qui comble ce vide. Dans l’ensemble, L’Incroyable Hulk est plus entraînant et démarre sur les chapeaux de roues par son action tendue, sans pour autant faire l’impasse sur les moments plus sérieux, romantiques ou comiques. Puis, la scène de l’affrontement entre Hulk et l’Abomination est la meilleure de tout le film. Cela dit, Robert Downey Jr., à la fin, est la cerise sur le gâteau.

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Fort Boyard (1990) (émission) 

français C’était une tradition de suivre cette excellente compétition une après-midi par semaine.

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Bad Times (2005) 

français La force d’une amitié entre deux hommes, entre deux glandeurs qui passent leurs journées à faire des tours en ville dans leur voiture, à fumer de l’herbe, à picoler, à foutre le boxon. L’un est vétéran atteint de traumatismes de guerre et est confronté à des problèmes de drogue. L’autre est constamment à la recherche d’un emploi en essayant de répondre aux attentes ambitieuses de sa copine. Je m’attendais à tout autre chose ; je n’avais pas lu le résumé et m’imaginais plutôt un film policier musclé. À la place, on a affaire à un drame cru avec des éléments psychologiques. Christian Bale ne peut plus m’étonner. Les personnages détraqués, bizarres et compliqués lui sont prédestinés. Et Rodriguez, son comparse, se défend bien lui aussi. Dans l’ombre de Gabriella Solis, Eva Longoria ne parviendra probablement jamais à s’affirmer à la façon de la grande majorité des stars en série et, pour ne rien arranger, elle n’a pas eu beaucoup de latitude dans ce film-ci. Harsh Times est maigre en action et les choses se passent au compte-gouttes. C’est que la moitié du temps, on se trouve dans l’auto, en compagnie du duo central quand celui-ci est sous l’influence de l’alcool ou de la marijuana, ou bien dans la maison de leurs « potes » de la pègre. La deuxième moitié du film est régie par la violence, les injures, les blagues et l’action. La manière dont la deuxième moitié est filmée est plus réussie, surtout dans la séquence où le personnage de Christian Bale a ses « moments sombres » et qu’il n’arrive pas à faire la distinction entre réalité et hallucinations. Même chose dans la scène finale de la fusillade. Harsh Times est sans conteste un film hors du commun et qui vaut le déplacement.