Dernières critiques (137)
Parthenope (2024)
Le nouveau film de Sorrentino, sorti à Cannes, est un poème enivrant qui rend hommage à la jeunesse et à la beauté humaine (féminine) — comment faire autrement ? —, et je dois avouer que j’ai été complètement happée et enchantée par la première moitié. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu des plans aussi visuellement captivants et perfectionnés. J’ai aimé le personnage de Parthénope, car elle est consciente de sa beauté, mais je n’ai pas trouvé qu’elle en profitait, au contraire, elle connaît très bien sa valeur, elle n’est pas seulement belle, mais aussi intelligente et ambitieuse. Malheureusement, l’enthousiasme est progressivement retombé dans la seconde moitié car le personnage principal a cessé d’agir... de manière logique ? Je n’ai pas vraiment sympathisé avec ses actions et certains événements. J’ai cessé d’y voir un sens ou un intérêt. En fin de compte, tout le film repose sur la beauté de l’actrice principale et sur les images magistrales, mais malheureusement cela ne suffit pas. [Festival de Cannes 2024]
Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde (2024)
Les films sur le « coming out » ne sont plus une nouveauté de nos jours, mais Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde jette un regard neuf sur la façon dont les personnes vivant dans des endroits isolés font face à une telle situation, où non seulement l’influence des valeurs traditionnelles sur la génération moderne, mais aussi les préjugés profondément ancrés et la peur de l’inconnu peuvent avoir des conséquences tragiques, le tout dans un environnement qui semble idyllique à première vue. Les méthodes auxquelles les parents ont recours pour résoudre la situation de leur fils, pour l’aider, nous ramènent vraiment plusieurs décennies en arrière, si ce n’est plus, et s’il n’y avait pas les smartphones, on se croirait presque au Moyen-Âge. Quoi qu’il en soit, c’est un film passionnant sur le courage d’être soi-même, même si cela signifie faire face à l’hostilité, à l’incompréhension et à la non-acceptation, même de la part de ceux qui nous sont le plus chers. [Festival de Cannes 2024]
Viêt and Nam (2024)
Les scènes interminables et le rythme lent du film m’ont entraînée dans un état de somnolence atroce. Malheureusement, cette histoire de deux mineurs confrontés aux difficultés du Vietnam contemporain ne m’a pas du tout captivée. Alors qu’ils aspirent tous deux à un avenir meilleur, le film entier est assombri par le fantôme des souvenirs et du passé, ce qui n’inspire certainement pas un sentiment d’espoir en des lendemains meilleurs. [Festival de Cannes 2024]