Résumés(1)

In the Kerepesi Street cemetery, three grave diggers contemplate the fate of the world, then they step out of this role and in a sequence of episodes they play the typical figures of contemporary Hungarian reality, the fat cat, the swashbuckler, the victim, underworld chieftains, and present little absurd dramas of love, marriage, friendship, public order and legal safety. The author and the film director walk among them all the time, contemplating, laughing at their plays. The stories starting from the graveyard and returning there warn of the inevitability of death. The author and the director (Gyula Hernádi and Miklós Jancsó) wisely make friends with death. (texte officiel du distributeur)

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Critiques (1)

Dionysos 

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français La moralité véritablement postmoderne et encore plus post-socialiste tant par son contenu que par sa forme : le déversement fluide des identités des personnages semble souligner le vide du contenu de la nouvelle réalité de vie, qui se transforme soudainement en une réalité non-vivante de carriérisme insensé d'un simple coup de ciseaux de couturière, où la vie et la mort n'ont pas plus de sens que le monde lui-même, et donc il est indifférent que le personnage meure ou revienne à la vie. La transformation économique engendrant des enrichis, tuant sur leur chemin tout le monde et surtout eux-mêmes comme leurs existences passées, ne mène encore une fois qu'à la boucle de nouvelles errances personnelles sur le chemin du fossoyeur au millionnaire, et du millionnaire au fossoyeur, car il n'y a plus aucune issue pour le monde. Jancsó rappelle non seulement Godard à l'époque par son auto-positionnement métaphictionnel dans un rôle grotesque, mais aussi par la non-vie intentionnellement sociologique des personnages. ()