Résumés(1)

Traqué par l'armée, un jeune partisan trouve refuge dans la ferme de deux sœurs tombées sous son charme. Mais sa trace est retrouvée aussitôt, et le trio se voit pris en otage par un officier libidineux et lâche. Les rituels d'humiliation commencent alors, et la sourde violence d'un face à face incertain entraîne les deux hommes vers un point de non retour : un des deux devra disparaître. (Clavis Films)

(plus)

Critiques (2)

Dionysos 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

français Le distributeur du texte promet une parfaite unité du contenu et de la forme, mais selon mon modeste avis, elle n'est atteinte qu'avec les étoiles sur les bonnets. Bien que le Silence et le Cri soient plus axés individuellement, et donc on s'attendrait à des émotions plus profondes vis-à-vis de la souffrance des personnages à l'écran, et donc aussi un contenu plus profond, le spectateur sera (du moins moi) surpris que l'effet ne se produise pas et que la forme, c'est-à-dire la caméra parfaite, prenne le devant de la scène. En effet, les auteurs ont déjà présenté les personnages au spectateur avant même le début du film, ils ne se développent pas à l'écran et nous essayons seulement de comprendre la relation précise entre eux et leur motivation, que nous connaissons déjà grossièrement depuis le début (ou que le spectateur ne peut pas lui-même prévoir, puisqu'il est ensuite confronté à une affaire/développement déjà terminé, qui n'a cependant aucune importance majeure dans l'histoire/message du film - je pense à l'affaire finale avec les boissons) et qui n'ont donc pas de matière pour nous rapprocher d'eux, surtout lorsque leurs histoires personnelles sont éclipsées par l'angoisse générale du pouvoir arbitraire de la horde. La caméra, c'est autre chose, la désaffection de Jancsó de la nécessité du montage en faveur d'une fluidité croissante des plans était chronologiquement perceptible dans chacun de ses (films suivants), ici le montage n'est plus qu'un médiateur (temporel et spatial) nécessaire entre deux situations/scènes, après leur introduction, toute la scène se déroule sans aucun montage. ()

gudaulin 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

anglais Truth prevails because the winner determines what becomes truth. Those who lose can adapt, leave into exile, or die. And sometimes they have no choice because they are mere objects of the victors' will. Miklós Jancsó made a perfectly minimalist film about one bitter chapter of Hungarian history in the 20th century. The film will be appreciated by a club audience open to psychological studies of human characters, as there is no action to be found and the director was definitely not aiming for superficial pleasing effects, but rather for an artistic statement about the time and characters. It is a psychological study of people under pressure, who are unwilling to give up their ideals and instead choose the path of futile personal rebellion. An atmospheric, but truly intimate matter. Overall impression: 75%. ()

Annonces

Photos (43)