Elle a passé tant d'heures sous les sunlights...

  • France She Spent So Many Hours Under the Sun Lamps

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Malheureux en amour, un jeune réalisateur se voit donner l’opportunité de monter Blanche-Neige à la Comédie Française. (LaCinetek)

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Dionysos 

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français La rigidité de la photographie comme un chemin entre les mondes, un pendule immobile oscillant entre les méandres de la vie et sa fiction ; la photographie n'est pas en contradiction avec le mouvement, la séquence, mais plutôt avec le son, le langage, qui ne sont jamais autre chose qu'une continuité, qui inutilement inonde notre monument figé avec le désir d'une clarté, d'une résolution. C'est pourquoi ce sentiment, quand tu ne sais pas si tout cela autour de toi te concerne vraiment, et non pas ton double, choisi par un réalisateur comme ton parfait sosie dans les péripéties de la vie, dont le sens ne peut être compris ni par le scénariste qui l'a écrit. Ce sentiment, qu'à un moment donné, tu es toi et seulement toi, ainsi qu'une autre personne, non impliquée, entre lesquelles la photographie est un intermédiaire, vers laquelle se dirige le rythme lent du film ; celles-ci sont couronnées de longues séquences, comme une réalisation plus fiable de la tendance qui se manifeste par des jeux métafictionnels explicites de substitution entre acteurs et personnages, etc. Car seulement dans ce moment de rigidité, l'homme peut être à la fois tout ce qu'il n'est pas et ne rien être de ce qu'il est, et dans le silence d'un oubli momentané de soi, attendre son acteur, qu'il jouera à jamais. ()

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