Hafið
Réalisation:
Baltasar KormákurPhotographie:
Jean-Louis VialardMusique:
Jón ÁsgeirssonActeurs·trices:
Gunnar Eyjólfsson, Hilmir Snær Guðnason, Hélène de Fougerolles, Kristbjörg Kjeld, Sven Nordin, Guðrún Gísladóttir, Sigurður Skúlason (plus)Résumés(1)
Agust (Hilmir Snær Guðnason) a quitté l'Islande pour suivre des études de gestion à Paris, qu'il a rapidement abandonnées pour se consacrer à sa passion : la musique. A la demande de son père, il accepte de revenir après plusieurs années dans son pays natal, bien qu'il redoute de l'affronter, car il n'a jamais trouvé le courage de lui avouer la vérité. Accompagné de Françoise (Hélène de Fougerolles), sa fiancée française, il débarque dans un village coincé entre la mer et les fjords, éloigné de tout et replié sur lui-même.
Thordur (Gunnar Eyjólfsson), son père, propriétaire redouté d'une onserverie de poissons menacée par la politique des nouveaux quotas de pêche, refuse de voir le monde qui change autour de lui. Le fils aîné de ce dernier, l'actuel directeur de l'usine, lui conseille de vendre celle-ci avant qu'il ne soit trop tard. Ce que refuse obstinément Thordur qui souhaite qu'Agust reprenne l'affaire. Lors d'une soirée où toute la famille est réunie pour parler de l'avenir, les jalousies vont se révéler, les rancœurs se dévoiler et les passions s'embraser... Entre humour, cynisme et détresse, les vérités vont surgir. S'ensuivra une nuit de folie, où l'absurde et le tragique gagneront progressivement le village tout entier, renversant définitivement l'ordre tacite que l'on croyait établi... (Pyramide Distribution)
(plus)Critiques (2)
I feel that Iceland isn’t as fond of harsh family dramas as the rest of Scandinavia is. But this film is an exception and I must say I broke out in quite a cold sweat. However, I personally think that it’s a shortcoming that there were so many characters in the movie that I got lost in them. On the other hand, everything was saved by a polar night and the frozen environment that made me cold through the screen and so it made for a decent atmosphere.
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Défi ciné 2018 : l’Islande. Ce film est aussi dément que la météo démentielle qui sévit en Islande. L’Islande est un pays que j’aimerais visiter un jour, mais dans lequel je n’aimerais vivre en aucun cas. J’ai été très agréablement surpris par ce film, car je ne m’attendais pas à ce qu’il m’enthousiasme à ce point. En le regardant, il m’était impossible de ne pas avoir à l’esprit les pièces de théâtre August: Osage County et Festen. En plus, je viens juste de me rendre compte que même The Sea a été tourné sur base d’une pièce de théâtre – tout concorde. Les Nordiques sont les plus doués pour tout ce qui est drames familiaux, secrets, pathologies et absurdités. Ce n’est pas un spectacle agréable, du moins pour les natures les plus faibles et les plus sensibles. Mais au milieu de toute cette morosité, dépression ambiante et exacerbation, la jolie mamie avec un cigare et un cognac à la main ajoutait une belle petite touche d'humour. :-)
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