Nina n’en fait qu’à sa tête

Après avoir expérimenté l’alcool, les drogues et les soirées délurées, Nina opère un virage radical en se convertissant à l’islam. À 16 ans, l’adolescente rebelle impose soudainement à son entourage ses nouvelles croyances et le mode de vie qui en découle : port du voile, prières accompagnées de rituels de purification, nourriture exclusivement halal... Pour sa famille recomposée plutôt libérale, et surtout pour sa mère Wanda, féministe convaincue, ce tournant est un choc. Rien de tout cela ne correspond à l’éducation qu’elle a donnée à ses trois enfants. Pourtant prête à s’adapter et à respecter les choix de sa fille, elle essaie de suivre le mouvement, mais s’inquiète pour l’avenir de sa petite dernière. Et si Nina en arrivait à un point de non-retour ? Malgré son sujet brûlant, cette comédie explore tout à la fois les mésententes familiales et le désir adolescent de s’écarter du modèle parental – même le plus permissif. Et porte un regard facétieux sur une bourgeoisie cultivée dont les valeurs de tolérance ne sont pas sans contradictions... (Arte)