Let's Get Lost

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Let's get lost est un formidable portrait du célèbre trompettiste, chanteur de jazz, Chet Baker décédé à l'âge de 58 ans en 1988. A travers les témoignages de ses proches, grâce à des extraits de films, à des concerts filmés, on découvre un homme extraordinairement beau, virtuose inspiré, novateur allant de succès en succès, reconnu comme un pair par les plus grands (Stan Getz, Charlie Parker, Gerry Mulligan, etc...). On s'attarde aussi sur l'autre visage de Chet Baker, complètement accro à la drogue, dont le reste de la vie fut une bataille contre cette dépendance. Son style de vie fût très erratique, combinant des moments musicaux merveilleux, des épisodes personnels douloureux. Plus encore que ses confessions sur sa vie privée, ce sont le souffle, le son toujours superbe, le chant évanescent, la plainte de ce musicien disloqué, détruit par la drogue, qui s'imposent. Ce portrait de Chet Baker mi ange, mi démon, cabossé par la vie se révèle bouleversant, unique. (Wild Side Video)

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Critiques (2)

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Goldbeater 

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français Let's Get Lost est un portrait documentaire unique en son genre du trompettiste de jazz Chet Baker. Saluons la réalisation de Bruce Weber et surtout la caméra de Jeff Preiss : les angles de prise de vue particuliers, avec une caméra qui danse autour des personnes et des objets, donnent une nouvelle dimension à ce film hypnotique accompagné de musique jazz lente et émotive. Vous n'avez pas besoin de connaître le jazz, les années cinquante ou Chet Baker (dont le documentaire ne cache pas les aspects négatifs), pour apprécier ce voyage couvrant quatre décennies avec une fascinante cohérence et intemporalité. À condition quand même de vous accorder à son rythme jazzy et détendu. PS : La version restaurée projetée était visuellement et acoustiquement bluffante. [KVIFF 2024] ()

Stanislaus 

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anglais (KVIFF 2024) I'm not a jazz fan, and I heard of Chet Baker for the first time today, so I approached Let's Get Lost with a blank slate. Chet Baker, who struck me as a mix of Omar Sharif and an older Pier Paolo Pasolini, had a truly wild lifestyle, as evidenced by Bruce Weber's biographical documentary, pieced together from archival footage and interviews with Baker and those close to him. It was surprising to me how paradoxical the fine singing worked with Baker's emaciated visage. The film definitely could have benefited from a shorter running time, perhaps even by a third, as at times the whole thing felt very tedious. But, as I wrote above, I am not the target audience! ()