Sans jamais le dire

Bande-annonce

Résumés(1)

Sans jamais le dire est l'histoire du passage à l’âge adulte de Lena, une lycéenne de dix-sept ans. Amoureuse d'un garçon pour la première fois, Lena aspire à la liberté et à l'aventure comme toutes les filles de son âge. Son monde intérieur se fracasse brutalement quand un professeur, qui fait craquer toutes les filles de sa classe, la viole dans sa propre maison pendant un cours particulier. Enfermée dans son traumatisme, Léna n’en parle à personne, pas même à sa meilleure amie, mais ce secret et les sentiments qu’elle refoule la conduisent à tenter de se suicider. En état de choc, sa famille ne trouve pas d’autre recours que de la placer dansun service psychiatrique.... (Arcadès)

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Critiques (4)

Malarkey 

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anglais The Slovaks have truly outdone themselves. Especially Tereza Nvotová, who with her debut film has laid the foundation for one of the best Slovak films of the last decade. The movie is rather gloomy, dark and sad, but at the same time brings out a lot of emotions. So, it actually fulfills all requirements for a good and gloomy European drama. ()

NinadeL 

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anglais The Nvotov sisters are an interesting phenomenon in the society and culture of the former Czechoslovakia. Tereza has now become a director with something to say. I thank her for her work and I am glad that we have another contribution to the issue of psychiatric care for minors. ()

Filmmaniak 

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français À la lumière des comédies tchèques telles que Strašidla ou Padesátka, où le viol est utilisé de manière dégoûtante et amorale comme source d'humour de mauvais goût, il est important de souligner qu'il existe également un film dans le cinéma tchèque contemporain qui aborde le traumatisme des femmes victimes de viol de manière totalement sérieuse et psychologique. Il est crédité d'acteurs convaincants qui interprètent principalement des personnages peu sympathiques, d'une atmosphère forte soulignée par un environnement peu attrayant et d'une caméra qui peint des images froides et déprimantes, ainsi que de quelques scènes émotionnellement puissantes. Cependant, l'intrigue elle-même, la façon dont elle est racontée et la représentation de situations-clés sont moins convaincantes. L'invraisemblance discutable de l'acte de viol initial ne découle pas nécessairement du fait que la jeune fille ne crie pas pour se défendre, mais plutôt que l'agresseur choisit un moment particulièrement risqué où il pourrait être facilement découvert. Le fait que l'héroïne principale garde le silence sur son agression est justifié par les éventuelles craintes d'embarras, mais le film aborde cette question trop superficiellement, car il ne laisse pas l'héroïne exprimer ses sentiments. Dans la conclusion, bien que l'héroïne affirme qu'elle ne veut pas être considérée comme une victime, le film lui-même la présente comme telle pendant quatre-vingt-dix pour cent de sa durée, ce qui ne permet pas de changer cette perception. Le film donne presque l'impression que les victimes de viol n'ont d'autre choix que de s'effondrer mentalement et de devenir des débris tourmentés cherchant la mort, et même un séjour en maison de soins, où l'on rencontre uniquement des psychiatres incompétents, des électrochocs et des patients sous forme de déviants vulgaires, ne permettant pas d'y remédier. En exagérant ainsi le désespoir grandissant le film crée un sentiment de désespoir total, au lieu de provoquer un effet thérapeutique, de montrer comment traiter de tels sentiments et surmonter les traumatismes. Certes, une certaine satisfaction arrive à la toute fin, mais de manière très simplifiée et très légère. Une interprétation possible est que Špína présente un cas dissuasif et que les victimes d'agressions sexuelles ne devraient pas craindre de dire la vérité. Quoi qu'il en soit, le principal intérêt de Špína réside dans sa contribution essentielle au débat sur un sujet socialement grave : les agressions sexuelles et leurs conséquences, ce qui est certainement appréciable. ()

claudel 

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français Quand Dominika a chaud, nous avons tous chaud, sauf que Sans jamais le dire est tout sauf un clip vidéo estival ou un conte de Noël. Non, c’est un drame dur et très déprimant. En plus, l’attitude de la médecin traitante du service psychiatrique m’a outragé – elle était à gifler ! Est-ce encore le Moyen-Âge ? Tereza Nvotová a fait très fort pour son premier long-métrage et je suis toujours très enthousiaste envers les débuts. Dominika s’investit corps et âme dans son jeu et mérite un prix. ()