Méditerranée

Derrière le rideau, derrière lequel il est toujours interdit de passer (plus rien ne parle). Dans la rupture de connexion, dans le contraste final. Contre toutes attentes, un flux irrésistible, un nouveau départ lointain. Le mouvement, détaché de soi-même, organise maintenant les distances, les rôles... de l'autre côté... ne cesse de dérouler sa fonction inlassable. Le texte du célèbre écrivain Philippe Sollers, qui accompagne tout le film, révèle la base cachée de la technique cinématographique de ce film : découvrir derrière l'enveloppe des impressions visuelles que la Méditerranée offre, leur base commune, unifiant les distances spatiales et temporelles jusqu'à un point de contraction où tout doit d'abord être équivalent, afin de créer ensuite toutes les différences dotées de sens - un point mythologique où chaque plan révèle sa connexion avec tous les autres, parce que le langage qu'ils vont ensuite utiliser se forme ici pour la première fois. Donc, dévoiler le rideau tiré, derrière lequel se déroule constamment un ordre de différences, un ordre toujours nouveau de plans et de souvenirs. Le temps de la Méditerranée enregistre cette mythologie, dans laquelle les destins éternels immuables se croisent avec une croissance et une disparition lentes des empires, et où même l'homme moderne trouve son équivalent dans un château abandonné, un taureau qui saigne, une momie et finalement est transformé en un visage de jeune fille arabe comme de l'acier fondu. Structuralisme linguistique et cinématographique sous forme de poésie cinématographique et littéraire. (24/04/2016)

I know that cinema has various developmental stages, and within them are experimental films that showcase what cinema is capable of. Unfortunately, this film definitely doesn't showcase that for me. Yes, there are images here that one can connect, associate, and interpret in any way, but essentially anyone can do that on their own and defend any meaning that comes to mind. (05/05/2015)