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Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté, Desmond, un jeune américain, s'est retrouvé confronté à un dilemme : comme n'importe lequel de ses compatriotes, il voulait servir son pays, mais la violence était incompatible avec ses croyances et ses principes moraux. Il s'opposait ne serait-ce qu'à tenir une arme et refusait d'autant plus de tuer. Il s'engagea tout de même dans l'infanterie comme médecin. Son refus d'infléchir ses convictions lui valut d'être rudement mené par ses camarades et sa hiérarchie, mais c'est armé de sa seule foi qu'il est entré dans l'enfer de la guerre pour en devenir l'un des plus grands héros. Lors de la bataille d'Okinawa sur l'imprenable falaise de Maeda, il a réussi à sauver des dizaines de vies seul sous le feu de l'ennemi, ramenant en sureté, du champ de bataille, un à un les soldats blessés. (Metropolitan FilmExport)

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Critiques (17)

Ivi06 

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français Mel Gibson est de retour et c’est une bonne chose. J’ai aimé la transition douce et lente entre le début drôle et digne d’un conte de fées, l’entraînement plus sérieux mais, grâce à Vaughn, à l’humour toujours présent, et les combats rudes et sanglants de la seconde moitié du film. J’ai également apprécié que les combats ne tournent pas uniquement autour du protagoniste : dans la première partie, on ne le voit pas beaucoup et on observe surtout le sort des autres soldats. Gibson n’a pas forcé le trait ici, et il a bien fait. Il aurait peut-être juste pu omettre l’explosion de la grenade vers la fin. Mais là où Gibson a forcé le trait, et dans le bon sens du terme, c’est lors des scènes de combat. À ce propos, j’ai beaucoup aimé le commentaire d’un autre utilisateur et la façon dont il imagine Gibson, avec son visage de fou, criant : « Plus de sang, putain ! » :D Mais moi, au contraire, ça m’a plu. Alors non, je n’ai jamais participé à un combat, je n’ai jamais vu de mes propres yeux d’explosions, de tripes ou de combat à mort, mais c’est exactement comme ça que je me l’imagine. Tout m’a semblé incroyablement réel, tous les effets étaient honnêtes, et ça, je l’apprécie. Tu ne tueras point est pour moi l’un de ces grands films de guerre que je reverrai volontiers. En conclusion, je dirai simplement : « Je veux plus de Mel Gibson, putain ! » :D ()

claudel 

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français Voici enfin, après une longue période, un excellent métrage, qui plus est dans le genre film de guerre. Je suis assez allergique aux productions américaines sur le thème de la guerre sorties ces dernières années et Tu ne tueras point change agréablement la donne. Pour être sarcastique, je dirai que c’est peut-être grâce à Gibson et aux Australiens qu’on a évité une connerie américaine glorifiante de plus. Mel Gibson a déjà gagné ma sympathie par le passé, donc je fermerai les yeux sur les quelques scènes aux relents amerloques. C’est que je lui fais confiance pour ne pas se laisser aller à la jubilation de la perfection et de l’infaillibilité de sa nation. Andrew Garfield a vécu une année très difficile, car assurer le rôle de Desmond Doss à côté de sa participation à Silence a dû lui demander énormément de travail. Pour cette raison, je trouve que sa nomination aux Oscars est méritée. Quand je regardais le film d’horreur de série B Dans le noir, j’étais loin d’imaginer que l’actrice principale apparaîtrait de sitôt dans un film de série A ! Et que dire à propos de mon chouchou des comédies, Vince Vaughn ? Que je ne peux pas m’empêcher de rire, même quand il joue un rôle sérieux ! ()

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POMO 

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français Certains moments semblent simplistes et peu réfléchis, mais le film fonctionne sur le plan émotionnel. Ainsi, le travail pur avec un visuel doré d'Hollywood réjouira toujours. Le courageux cœur est allé plus loin dans le conflit des personnages, et la rébellion du protagoniste principal était plus passionnée. Comparé à lui, Hacksaw Ridge reste simplement un beau drame de guerre, durci par des viscères ensanglantées et des centaines de tirs brutaux. Garfield est bon, c'est son meilleur rôle jusqu'à présent. ()

Matty 

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anglais If the child version of Andrew Garfield had been hit in the mouth with a brick at the beginning of Hacksaw Ridge instead of his movie brother, the whole film would have made a lot more sense. I wasn’t really sure how seriously I should take a young man with the face of a divine simpleton who isn’t overly familiar with how interpersonal relationships work, let alone international politics. In any case, the film takes him seriously enough to gradually lose all credibility. Instead, it offers an enormous dose of stupidity. It seems to me that the final Assumption scene wandered into the film from an unaired Monty Python sketch. The concept that forms the basis of the entire film is reminiscent of the theatre of the absurd. To make the hero of the biggest explosion of disembowelled guts and blown-off heads since Saving Private Ryan a very devout pacifist who rejects violence of any kind strikes me as a rather cruel irony. It doesn’t seem, however, that Mel Gibson is aware of that. He doesn’t use the scenes of slaughter (which soon become numbing rather than shocking) to lead Desmond to the realisation that war is a lot more hellish than he imagined it would be (in which case the contrast of the first and second halves of the film would have worked better), but to show how hard the boy will have it if he wants to survive longer than a split second without a rifle in his hand. The creation of a hero who rejects violence is thus paradoxically conditioned by pervasive violence. If his buddies had not been torn to pieces by the bullets and grenades of the savage Japanese (an ethnic stereotype that went out of fashion along with John Wayne), he could not have become a hero. I don’t doubt that someone else will find clear logic in what I myself see as an irreconcilable contradiction, but even if it didn’t seem to me that the film is ridiculous at its very core, I would have a hard time finding reasons to recommend it to anyone as an example of the best of what has been made in Hollywood this year. We have seen powerful and generally uncluttered depictions of the pandemonium of war many times before, and the clear narrative structure and textbook segmentation, thanks to which such films never even start to be boring, are qualities that have characterised American films for many decades. Hacksaw Ridge, however, is somewhat underdeveloped both intellectually and formalistically. 60% ()

Isherwood 

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anglais Laughing in atheist Czechia at the Catholic Gibson going over the top in the story of a soldier who refuses a gun for religious reasons seems like a cheap pose to me. The truth is that just as Gibson does not discount his position as a devout Christian, he does not discount filmmaking compromises. The first hour might have deserved to be turned up a notch and let the viewer peek inside the heads of those for whom a gun is a certainty in war, but the second half is a Rambo-esque rendering plant that, with its refined camera, editing, and sound-chiseled aesthetics, turns a wartime hell into an almost hypnotically artistic experience. This was last done by Ridley Scott at the start of the new millennium. You can have whatever feelings you want about it throughout, but when Garfield's limited acting works at the end, it turns into an emotional waterfall that for once I didn’t feel awkward about. 4 ½. ()

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