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Veuf et père de trois garçons, Ignacio La Brocca engage une nouvelle domestique, Angela, une jeune femme très capable et, surtout, très très attirante. Aucun des hommes de la maison ne reste insensible à ses charmes. Pas même Sandro qui, à quatorze ans, sabote les tentatives de séduction de son frère aîné et de son propre père pour mieux conquérir l’élue de son coeur… (Sidonis Calysta)

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Critiques (1)

Dionysos 

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français Un autre film qui prouve que les clichés sont parfois complètement débiles. On voit : l'Italie, les années 70, une comédie. Et on s'attend sous-consciemment à Villaggio, Sordi ou Spencer/Hill. En plus, on lit à l'avance que le film est "érotique" et on se souvient déjà que dans les années 70 et 80, l'Italie était habituée aux films érotiques soft qui tiraient profit des bas instincts et des attentes du public grâce à la libéralisation des mœurs après la révolution sexuelle, en dissimulant leur vacuité par elles-mêmes. Et puis on lance "La Malizia" et on obtient un film intelligent et par moments dérangeant, certes toujours une comédie, mais complètement différente de ce que les clichés laisseraient penser. L'histoire de la femme de chambre comme histoire des femmes (en tant que genre) exploitée de deux façons par ses maîtres bourgeois. Comme objet sexuel, elle sert au fils pubère pour établir sa propre gouvernance "adulte" sur le corps féminin, ainsi que par sa volonté. Comme servante attrayante, obéissante et chaste, elle convient au père qui est paresseux et lubrique. Une double confirmation de la femme en tant qu'objet du désir et du pouvoir masculin. Mais même la femme de chambre n'est pas sans culpabilité - là où elle agit librement dans le film (après tout, elle peut démissionner, se mettre à crier, etc.), il apparaît qu'elle marche vers son propre destin (se marier avec un vieillard pour l'argent et la position ?). La caméra de V. Storaro est également exceptionnelle pour une "comédie italienne des années 70". ()