Les Enquêtes du Département V : Délivrance

Délivrance est, jusqu’à présent, le plus réussi des tomes de la série littéraire Les Enquêtes du département V. En effet, il était impossible de me détourner du livre, dont je survolais véritablement les lignes. En tant que fan de littérature et de cinéma, je me suis bien rendu compte de la difficulté d’adapter ce troisième tome au grand écran. Et mes craintes se sont matérialisées : j’avais l’impression de suivre une histoire complètement différente ou alors que les cinéastes avaient pris des passages potentiellement palpitants pour les assembler ensuite en un film. Et le résultat est une pure catastrophe ! Je mets quand même une étoile pour l’effort d’avoir tenté une adaptation d’un livre qui était inadaptable. Cela dit, on aurait pu faire mieux. Je suis d’ailleurs convaincu que Dossier 64 sera de la bombe, parce que celui-là est taillé pour une adaptation ; j’imagine déjà le déroulement de l’histoire sur deux plans temporels… (14/08/2016)

La première moitié routinière et prévisible se transforme à la vitesse d'un train en une seconde moitié dure, tendue et sombre. Et cela satisfait abondamment. Le méchant, respectable, est un Edward Norton, un peu plus dilué et n'atteint pas le niveau du duo antagoniste du deuxième volet. La complexité du numéro deux (Les Enquêtes du département V : Profanation) n'est pas atteinte par le numéro trois, restant légèrement au-dessus du numéro un (Les Enquêtes du département V : Miséricorde), mais cela reste une très bonne pièce de genre. (27/06/2016)

The first half of the film is slower paced, while the second half showers us with excellent scenes like the train, the hospital and the finale, where the atmosphere can be sliced, the tension is swirling and there is a solid villain. The highlight of the trilogy was the middle part, but the final part is a good second; the opening part was only average. 75% (21/07/2016)

Moland finally directed a film out of it and not an expensive pilot of a series. Black humor was added, which it lacked a lot. Unfortunately, in an attempt to remove a rather procedural model of twists and conflicts, he turned the second half of the film into a slightly absurd and illogical spectacle. The discomfort is further enhanced by the performance of Pål Sverre Hagen, whose monster is a rather awkward mixture of pederast and the square root of Javier Bardem. (02/06/2016)

I intentionally watch the movie adaptations of Jussie Adler-Olsen’s novels on TV. There are so many Scandinavian crime movies that it is quite nice to make things easier with some movie series. And with this one, I always had to get used to the main characters in the beginning, so that I could really enjoy the story afterward. But here, it is a little more complicated. Here, Carl Mørck actually looks as if he had a pineapple up his ass during the whole movie and he drops a solid piece of wisdom at the end of the whole film. Assad at least expresses a few emotions and his character salvages a lot. Fortunately, the movie has a very decent atmosphere and an absolutely ultimate psychopath in the form of Pål Sverre Hagen so you can be sure that each of you will find certain moments interesting. But overall, I was disappointed. I put the movie on about 5 times and I truly finished it only on my 5th try. I don’t know a beginning of a Scandinavian crime movie more lukewarm than this one. (27/07/2017)