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Themroc, vieux garçon, peintre en bâtiment modèle, mène une vie monotone, jusqu’au jour où un incident absurde le pousse à la révolte. Son patron le licencie sans motivation sérieuse. Tel une bête fauve, il entre dans une rage incroyable, quitte son travail et rentre chez lui. Là, il transforme sa chambre en une sorte de tanière et entraîne les habitants du quartier à retourner à l’âge des cavernes. Passant la journée à faire l’amour, le voisinage semble en passe de faire naître un monde nouveau… (Tamasa Distribution)

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Dionysos 

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français Le travail a autrefois humanisé le singe, mais le capitalisme a depuis longtemps desserré la vis - la roue de l'histoire tourne maintenant inexorablement en sens inverse, les gens se transforment en bêtes marchant dans des enclos clôturés et aboyant leurs cris inhumains, où les derniers vestiges de la parole articulée de la civilisation déchue pendent écrits sur les murs et les clôtures et les barrières, envoyant des signaux au bétail humain. À l'ordre du jour arrive une nouvelle course : en arrière, vers le "bas". Celui qui jettera le premier sa coquille "humaine" de modernité, qui prolifère encore sans se rendre compte qu'elle est déjà morte, atteindra le premier la liberté du nouvel homme sauvage. Ce sera un retour à une société primitive et communautaire, ou le début d'une nouvelle époque dialectique à un niveau supérieur ? Il ne faut pas se poser une telle question, car elle tombe précisément dans les coordonnées du récit de cette civilisation qu'il faut dévorer. Dévorer sans amertume, sans plan, sans déclaration ni manifeste, sans peur. Avec une joie sincère des enfants de la nouvelle époque, mais des enfants engendrant eux-mêmes et se dévorant eux-mêmes, c'est précisément là qu'ils acquièrent l'indestructibilité, l'immortalité : la chose de chaque ordre. ()

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