La Terre éphémère

  • Géorgie Simindis kundzuli (plus)
Bande-annonce 2

Résumés(1)

Sur le fleuve Inguri, frontière naturelle entre la Géorgie et l'Abkhazie, des bandes de terres fertiles se créent et disparaissent au gré des saisons. Un vieil Abkhaze et sa petite fille cultivent du maïs sur une de ces îles éphémères. Le lien intense qui les lie à la nature est perturbé par les rondes des garde-frontières. (Arizona Films)

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Critiques (4)

POMO 

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français La relaxation "back-to-basics" avec une image thématiquement proche de Tenka červenaja čiara de Mallick. Une zone de guerre, une petite île sur un lac avec un grand-père ride et une innocente petite-fille adolescente. Construction d'une cabane en bois, plantation de maïs, pêche. Minimum de musique et presque aucun dialogue. Seulement occasionnellement, un orage, un bateau avec des soldats ou des tirs lointains dans les bois viennent perturber de manière contrastée la poétique apaisante du film. Un angle large inventif, malgré un lieu d'action spatiallement limité, jamais ennuyeux. Ça fait longtemps que je n'ai pas aimé un film où il ne se passe pas grand-chose. Bravo. ()

Malarkey 

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anglais I am not at all surprised that this movie won the Crystal Globe in Karlovy Vary. There actually isn’t much talking, but story-wise, there is so much happening. Exemplary is the choice of the location for the “corn island”, where all of the 100 minutes take place. I haven’t come across such beautiful camerawork in a long time. I really wasn’t indifferent towards the island despite it being an insignificant land, which suddenly appeared in the middle of a river on the border of two states, which some people wouldn’t even consider to be states, let alone with a border. Great poetics, unique experience. It was a pity, though, that I had to guess a lot of things. It took me a while to understand what was going on in the old man’s head and before I understood why he did all of it. But cinematically it was flawless. ()

Marigold 

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anglais A folklore ballad about fighting the elements, coexistence with nature and the awakening of a girl's body. Conservative directing style, supple lyrical shooting, typologically selected main roles and impressive design. The only thing to complain about is the instructional music and a certain form of leatherness, which certainly goes hand in hand with the genre, but at the same time can be grasped much more elegantly (e.g., the similarly tuned film Bal by Semi Kaplanoglu). [65%] ()

Filmmaniak 

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français Un film extraordinaire, métaphore astucieuse sur le cycle de vie et une histoire charmante en plus (bien qu'un peu longue). Les deux acteurs principaux sont choisis de manière exemplaire et je pourrais les regarder pendant longtemps, même s'ils étaient seulement en photo. George Ovashvili parvient à accomplir beaucoup de choses dans un espace vraiment restreint, même si l'histoire qu'il raconte est essentiellement minimaliste (mais pour les héros du film, c'est la chose la plus importante au monde). La magnifique caméra et la réalisation captivante (voire enivrante) dosant le rythme, ainsi que toute l'idée autour de laquelle le film est construit, font de La Terre éphémère l'un des favoris pour le premier prix du festival de Karlovy Vary (2014) pour moi. ()