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Godard's rendering of the Spanish female myth of Carmen transforms her into a modern, bank-robbing, hostage-taking, passionate and blackmailing manipulator. This story is an amalgam of Prosper Mérimé's novel, Jean Girourdoux's Electra and Otto Preminger'a film Carmen Jones. All that on the backdrop of Beethoven's music. (Summer Film School)

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Critiques (1)

Dionysos 

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français Godard, dans sa manière habituelle, est tout à fait accessible même pour ceux qui n'apprécient pas particulièrement son style de langage cinématographique. Basé sur le scénario de sa collaboratrice et compagne de longue date Anne-Marie Miéville et inspiré (plutôt librement) par l'œuvre de Mérimée/ Bizet, il crée non seulement une histoire de passion entre Carmen et ses "victimes" masculines, mais il la relie également à une ligne narrative qui capture de petites actions terroristes d'un groupe de jeunes qui essaient de récolter de l'argent pour réaliser un film et filmer leurs autres activités à l'aide de celui-ci. Et celui qui doit réaliser leur film (bien sûr, sans connaissance de ce qui a été dit auparavant) n'est personne d'autre que Godard lui-même, jouant son propre rôle (et en même temps l'oncle de Carmen). La forme visuelle et musicale captivante de la relation destructrice entre un jeune homme et une femme est complétée de l'autre côté par une réflexion ironique sur un réalisateur "vieillissant et échoué". Mais à la fin, il ne termine pas son film (serait-ce une rupture symbolique avec son passé maoïste des années 60/70, du moins en ce qui concerne la connexion explicite entre le film et l'idéologie ?). ()

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