Deux ou trois choses que je sais d'elle

  • anglais 2 or 3 Things I Know About Her
Bande-annonce

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Résumés(1)

Au milieu des années 60. En racontant l’histoire de Juliette, ménagère «banale» qui vit dans un grand ensemble de la région parisienne et se prostitue occasionnellement, Godard raconte – ou dénonce – pêle-mêle, la cruauté du capitalisme, la platitude de la vie dans les grands ensembles, la salle de bains que beaucoup n’ont pas encore, l’urbanisation à outrance de Paris, la guerre du Viêtnam. Juliette et les divers personnages ne sont là que pour illustrer ces propos, par quelques «tranches de vie»… (Tamasa Distribution)

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Critiques (2)

Dionysos 

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français Il n'y a rien de plus simple que de vivre avec l'idée de l'évidence de tout ce qui nous entoure. Et que se passe-t-il lorsque l'on commence à réfléchir à tout cela ? Que se passerait-il si les processus automatisés commençaient à s'enrayer, si la reproduction quotidienne de nos relations sociales (et de production) commençait à vaciller ? Eh bien, je vais allumer une cigarette. Ou je vais regarder la télévision - elle est accessible à tous grâce à la modernisation (même à ceux qui n'ont pas d'argent pour le LSD). Les rêves publicitaires sont aussi des rêves et on les oublie facilement. Ensuite, on ne se rend même pas compte que la maison dans laquelle on vit n'est en réalité qu'une autre boîte de lessive... /// Le regard sociologique/ethnographique traditionnellement godardien sur les héros du film, déterminés par l'environnement dans lequel ils vivent (dans les banlieues parisiennes pour les plus bas, dans la formation sociale capitaliste pour les plus hauts), est enrichi par une approche révolutionnaire de la relation auteur-artiste à son œuvre. Grâce à son unique entrée par le biais de la voix off dans le film lui-même, il établit de nouvelles connexions et pose des questions entre lui-même et le spectateur, des questions autrement impensables par une approche conventionnelle. Ou plutôt une sociologie filmique réflexive, dans laquelle JLG étudie l'objet saisi par la représentation artistique presque comme s'il s'agissait d'un intérêt scientifique, et à travers ce processus il se découvre lui-même en tant que créateur de l'œuvre – un artiste ancré dans son époque, tout comme Marina Vlady. /// L'originalité de la forme et de la mise en scène est poussée à la perfection - suffit de prendre l'exemple célèbre du détail de la mousse du café symbolisant la fugacité de la conscience humaine ou du réveil matinal de M. Vlady lorsque le drapeau français est formé par son oreiller et sa couverture - ce qui montre que ce que le film nous montre à travers l'exemple de la banlieue parisienne ne concerne certainement pas seulement cet endroit. ()

kaylin 

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anglais I watch these movies, but it's as if I see nothing. I enjoy the various elements that Godard uses, for example, in this case, the narrator's voice, but as a whole, the film just didn't click with me, even though the subject is interesting and it is presented in an almost documentary style, or at least in a very realistic portrayal of scenes. ()