Résumés(1)

Placée depuis ses 12 ans comme servante dans de riches familles londoniennes, Mary Reilly vient d’entrer au service du docteur Henry Jekyll. Même si la domesticité de la maisonnée est dirigée d’une poigne de fer par M. Pool, la jeune femme apprécie d’être au service d’un médecin aussi bienveillant. Alors qu’elle se montre troublée à son contact, ce dernier leur annonce l’arrivée d’Edward Hyde, un assistant qui va l’aider dans ses recherches. Bientôt, le nouveau venu se révèle d’une violence bestiale… Plongeant dans les hautes sphères et les bas-fonds de l’Angleterre du XIXe siècle, le Britannique Stephen Frears revisite le classique de l'horreur de Stevenson en s’emparant d’un roman de l’Américaine Valerie Martin. Adoptant le point de vue d’une jeune domestique, dont l’enfance miséreuse a été marquée par le sadisme d’un père alcoolique, il la place au cœur d’un triangle amoureux, les deux hommes qui l’attirent étant dissemblables à l’extrême : l’un, tout de douceur et d’attention, éveille ses sens quand l’autre se révèle cruel et sanguinaire. Passant du registre romantique au fantastique, Frears confronte avec virtuosité Julia Roberts et John Malkovich et les entraîne dans un jeu d’une trouble intensité. (Arte)

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Critiques (2)

Marigold 

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anglais Frears' attempt to crate a horror drama with a well-known story would not be remarkable whatsoever without Julie Roberts and John Malkovich in the lead roles. Both stars give excellent performances. Malkovich managed Dr. Jekyll's split personality without any problems - on the one hand, a reserved and introverted scientist, on the other a pervert and a bestial animal... Julia's Mary is surprisingly not remarkable in appearance, yet quiet and balanced goodness literally emanates from her. The combination of these two (three) people creates a rather watchable drama, in which Frears' contribution is limited to a few successful jump scares and a lot of fog. The atmosphere of the film barely works, which is a big scar on the beauty given the environment and the story. And the unfinished script will also not warm the viewer's soul ... ()

novoten 

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anglais The point of the story is known to us all, so the viewer's experience cannot be based on it. However, John Malkovich's demonic performances are, and his monologue from Mary's dream is a true example of acting mastery. Julia Roberts is beautiful and sad here, and her veiled gaze did not allow me to be unsympathetic towards her. In addition, Frears did an excellent job of depicting a strongly depressive and gloomy atmosphere of the house and the city, thus creating an unconventional view of the legendary source material. ()