Résumés(1)

De sa jeunesse passée dans la misère d’un camp de gitans, Edmond Vidal, dit Momon, a retenu le sens de la famille, une loyauté sans faille, et la fierté de ses origines. Il a surtout conservé l’amitié de Serge Suttel. L’ami d’enfance avec qui il a découvert la prison à cause d’un stupide vol de cerises. Avec lui, inexorablement il a plongé dans le Grand Banditisme, et connu l’apogée du GANG DES LYONNAIS, l’équipe qu’ils ont formée ensemble et qui a fait d’eux les plus célèbres braqueurs du début des années soixante dix. Leur irrésistible ascension prend fin en 1974, lors d’une arrestation spectaculaire. Aujourd’hui à l’approche de la soixantaine, Momon tente d’oublier cette période de sa vie. Sa rédemption, il l’a trouvée en se retirant des "affaires". En prenant soin de Janou, son épouse, qui a tant souffert à l’époque et de ses enfants et petits enfants, tous respectueux, devant cet homme aux valeurs simples et universelles, lucide et pétri d’humanité. A l’inverse de Serge Suttel, qui malgré le temps n’a rien renié de son itinéraire... (Gaumont)

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Critiques (5)

Isherwood 

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anglais Even a sleeping gangster is still a gangster. So when an old friend in arms owes money to the younger guys, not to mention a demanding new police commissioner, you have to pull out the guns from under your leather jacket and settle the score the French way, despite your wife's lamentations, i.e., without unnecessary bullshit, without the need for flashy gunplay, and with stone-faced protagonists who could easily substitute for nails in a coffin, which is what former police badge-wearer Olivier Marchal does best these days. ()

Malarkey 

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anglais A decent French crime movie that fully meets the conditions France has set for crime movies in the past. The only thing that bothered me was the way the story was narrated, which jumps from the past to the present like a new bouncy ball. I also had a feeling that the movie didn’t have as much regard for emotion as other movies. It’s simply an incredibly raw topic and Gérard Lanvin is showing a perfect performance, but one important thing is missing. And that’s that in the 102 minutes, I should feel something for his character. So when the finale came, which was appropriately brutal for a French movie, I had this weird feeling that even though it pretends to be a classic French crime movie, it still lacks the emotions I need. ()

DaViD´82 

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anglais This time Marchal filmed a story from the other side of the barricades but that’s about the only significant difference from his earlier pieces. Perhaps also, the historical storyline reminds one considerably of Placido’s Crime Novel. Otherwise, it’s all as we might expect; in other words, an uncompromising, rough crime movie, loosely based on real events which stands firmly on atmosphere, male friendship and the performances of charismatic sixty-year-olds (this time, instead of Auteuil, the equally fantastic Lanvin). ()

gudaulin 

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anglais Unquestionably the weakest Marchal film, who perhaps wanted to shoot a grand criminal saga in the style of successful overseas gangster films, but the script is rushed, the characters lack charisma, the story drags, and the alternating timelines definitely do not benefit the film. Moreover, the whole thing dangerously leans towards overly melodramatic moments and the film score sounds like something from an Argentine soap opera. The polarization of characters into good gangsters who strictly adhere to the criminal code of honor and love their family, and evil ones without morals who betray their fellow police officers and make deals with corrupt politicians, feels like something out of a nickel-and-dime novel. Marchal, who has valuable experience working for the police, must know very well that such romantically idealized relationships in the underworld never worked. Certain gangs truly operated based on family ties, but that had nothing to do with what is presented here. Any detective would laugh at it. Overall impression: 35%. ()

claudel 

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français Après le match de hockey Tchéquie-Slovaquie qui, comme toujours, me tourmente énormément car je ne sais pas qui encourager, j’ai laissé la télé allumée sur STV 1, une chaîne qui diffuse depuis longtemps déjà des films européens de qualité avec l’accent sur ma France adorée. Les Lyonnais n’est pas nouveau pour moi car j’ai déjà écrit le synopsis du film. Un policier réalisé par Olivier Marchal, ça veut dire une bonne dose de divertissement, des scènes naturalistes et la quasi-certitude qu’on ne sera pas déçu. Malheureusement, comme j’avais accumulé un manque de sommeil depuis une semaine, je me suis assoupi plusieurs fois dans la première moitié, ce qui ne m’a pas aidé à m’y retrouver dans l’intrigue. Bien que j’aime les flashbacks et la double ligne narrative dans les livres et les films, c’était trop perturbant pour mon cerveau fatigué et je pense que ça aurait pu être fait différemment. J’avais souvent l’impression de regarder de petits récits qui décrivaient quelque chose, mais qui n’avaient rien de substantiel à transmettre. Et j’ai immédiatement repensé à Mon père Francis le Belge, envers lequel j’avais formulé le même reproche. La deuxième moitié, par contre, était vive et ne s’encombrait pas de séquences inutiles. Lanvin et Karyo ont assurés. De manière générale, les Français se sont toujours montrés capables de réaliser des films policiers bien ficelés et la qualité ne semble pas prête de baisser. ()