Santiago 73, post mortem

Bande-annonce 2

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Santiago du Chili, septembre 73. Mario travaille à l'institut médico-légal, où il rédige les rapports d'autopsie. Amoureux de sa voisine Nancy, une danseuse de cabaret soupçonnée de sympathies communistes, sa vie va basculer avec l'arrivée à la morgue du corps de Salvador Allende. (Memento Films Distribution)

Critiques (2)

POMO 

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français La photo s'appelle "L'amour au temps du choléra" plus que le roman du même nom. Un drame sombre au-delà du chagrin, plus proche de l'odeur de la mort. Larraín minimise ce qu'il peut, il ne se fatigue pas à régler la caméra de manière à ce que les acteurs soient visibles sur leurs visages lorsque, dans une scène statique de quelques minutes de silence autour de la table de la cuisine, ils commencent à pleurer et baissent la tête hors du cadre. Des personnages bizarres et solitaires, une atmosphère sans vie, sans amour, sans humanité ni soleil, une quantité croissante de cadavres à la morgue. Nous n'avons qu'un aperçu de l'appartement du personnage principal, de l'hôpital ou de la morgue, et même cela nous est donné de manière théâtrale. La dernière scène teste d'abord la patience du public, puis le libère et l'aide à comprendre le sens de sa poétique longue. Et il est laissé à lui de décider s'il condamne ou reconnaît son approche épurée. ()

gudaulin 

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anglais The events of the bloody military coup, which overthrew the government of President Allende in September 1973, were important milestones in the Cold War. In my generation, the coup was common knowledge, albeit distorted through the lens of the Iron Curtain and the bipolar world. I fear that the majority of today's viewers will not be able to orient themselves in the story, especially considering that director Pablo Larraín does not make it any easier for them. He does not explain, nor analyze; we simply experience the coup subjectively through the peculiar pathologist, who silently and with a stony look on his face, observes the mounting piles of corpses on the floor, the groaning of the wounded, and the rising fear in people's eyes. We witness the examination of President Allende's body and the first isolated acts of resistance against the terror. Great histories are written on the streets and stadiums, while here, we rather clean up what is left of the old, shattered world. Mário is a man without expression or emotions, except for his fondness for a local theater dancer. He has no family or friends, no past, and no meaningful future. He is merely an inconspicuous observer of events that have exceeded even the darkest scenarios and imaginations. Overall impression: 75%. ()