Résumés(1)

En 1977, dans une province de la bourgeoisie française, Suzanne Pujol est l’épouse popote et soumise d’un riche industriel Robert Pujol. Il dirige son usine de parapluies d’une main de fer et s’avère aussi désagréable et despote avec ses ouvriers qu’avec ses enfants et sa femme, qu’il prend pour une potiche. À la suite d’une grève et d’une séquestration de son mari, Suzanne se retrouve à la direction de l’usine et se révèle à la surprise générale une femme de tête et d’action. Mais lorsque Robert rentre d’une cure de repos en pleine forme, tout se complique… (Mars Distribution)

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Critiques (2)

claudel 

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français ui aurait dit que je verrais François Ozon de mes propres yeux plus d’une fois ? Et j’en suis d’autant plus ravi qu’il est venu saluer son public à l’occasion d’une représentation qui n’était même pas sur invitation. Il est encore monté dans mon classement personnel, se montrant aussi créatif et actif que Woody Allen et parvenant même à sortir deux films en 2010 tout en respectant son principe tacite de chaque fois prendre un nouveau thème, de nouveaux décors et de nouveaux acteurs. Après une histoire intimiste sur la grossesse d’une ancienne toxicomane, il nous sert ici une comédie rétro se déroulant dans les années soixante-dix avec le casting de la star Catherine Deneuve – qui remplit le rôle féminin toujours réussi selon la tradition ozonienne. Les rôles masculins ne sont néanmoins pas en reste et reçoivent assez d’espace : l’inégalable Fabrice Luchini, avec son français impeccable, incarne pour une fois un rôle de méchant et Depardieu joue un communiste, père d’un fils modèle sous les traits de Jérémie Renier. J’ai beaucoup aimé également le minirôle de Sergi López et son délicieux français teinté d’espagnol. Ajoutons que la grande actrice de petits rôles Karin Viard ne déçoit pas elle non plus, de même que la BO comme toujours méticuleusement sélectionnée par Ozon. Je me réjouis déjà de voir quelle contribution cet autre grand François du cinéma français nous apportera la prochaine fois ! ()

Marigold 

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anglais I'm saying it now: I didn't understand this film very well. Was this supposed to be a parody, or are those incredibly bearded agitations for female power and capitalism's golden days just a satirical shot in the dark? I don't know, anyway, lousy, lousy work, stuffy, boring, bedraggled and without energy. A dried-out wing. Or a thigh? Well, all we can do is nostalgically reminisce about a time when French directors knew that class schemes sucked and the main thing was fun. ()

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