Résumés(1)

After a multi-year hiatus from the film scene, investing the money they earned from advertising, Reha Erdem and his first-time producer/business partner (now longtime producer and art director) Ömer Atay came up with a fast-paced, dynamic movie about a man unable to deal with the huge sum of money he finds in a taxi. The honest storekeeper and humble family man considers doing the right thing but he hesitates for just a moment. That instant of moral “identity quake” grows and grows in his mind until Istanbul becomes an eerie and desolate labyrinth. All the while the sea looks both very close and far away.... Run for Money is very clear and focused in its concept: money is the subject of nearly every scene. Moreover, it is the one work in the director’s filmography that comes closest to offering a narrative structure. (Karlovy Vary International Film Festival)

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Critiques (1)

POMO 

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français Si Hitchcock avait été l’auteur de ce film (avec la même qualité, mais à la sauce américaine et dans les rues de San Francisco), ce serait devenu un classique américain. S’il avait été fait par Polanski (avec la même qualité, mais à la sauce européenne et dans les rues de Paris), ce serait devenu un classique européen. Seulement, et il a été fait par « un turc moyen » dans les rues d'Istanbul et il est passé totalement inaperçu. Sur le plan psychologique, le comportement du personnage central est parfaitement développé. La scène sur le bateau est inattendue et superbement montée. Et il en va de même pour le dénouement encore plus inattendu, soudain et à la gradation exemplaire. ()

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