Résumés(1)

Au XVIIIème siècle, à Venise. Les rues, pontons et canaux sont animés par le traditionnel carnaval qui déploie les pompes d'une grande fête païenne. Giacomo Casanova, habillé en Pierrot, se rend à l'invitation que lui a fait parvenir une coquette et coquinereligieuse. Leurs ébats érotiques sont observés par l'ambassadeur de France, De Bernis, amant de la nonne et voyeur complaisant. C'est le point de départ d'une série d'aventures galantes et sinistres racontées sans vergogne par le célèbre séducteur. (Carlotta Films)

(plus)

Critiques (2)

Dionysos 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

français PPP contre FF. Saló, ou les 120 jours de Sodome contre Casanova, un zéro. Qu'ont en commun ces deux films ? C'est l'effort d'aller au-delà de l'allégorie et de la parabole jusqu'aux limites les plus lointaines du sujet représenté, d'explorer les limites mêmes de la chose à l'aide de métaphores et d'aller même au-delà de ces limites, où la véritable essence de la chose se révèle. Les deux films dépeignent la vanité et la décadence d'une vie en apparence noble (des classes supérieures, bien que ce détail n'ait probablement pas joué de rôle pour Fellini), l'essence cachée du divertissement humain, qui se transforme rapidement en une grimace et en des orgies dépravées, etc. Mais tandis que Pasolini a eu le courage de se lancer dans ce jeu cinématographique à la recherche des limites extrêmes totales, où la société et le cinéma peuvent essentiellement aller pour tout représenter de manière métaphorique, Fellini s'arrête quelque part au milieu. Son Casanova n'est donc pas un film surprenant en rien, en fait, cela aurait pu être réalisé par des Américains, il leur aurait seulement fallu trouver un Européen pour emballer le film dans des couleurs et des dorures à la rococo. Eh bien, ce n'est pas étonnant que FF ait remporté plusieurs fois l'Oscar au cours de sa carrière, tandis que Pasolini a reçu un autre hommage l'année précédente, qui témoigne beaucoup plus de son art que la mascotte dorée de Fellini (et me voilà de retour à cette dorure, M. Fellini, où sont donc vos films précédents...). ()

NinadeL 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

anglais Fellini's Casanova has something of Baron Munchausen, Lemuel Gulliver, and the Vicomte de Valmont in it, and yet we would look in vain for Barry Lyndon. The image of his life is opulent and exuberant, yet tender, fragile, and comforting. Fellini works out his typical cinematic frills on the side of the one-man story, but it is Donald Sutherland's face that's chiseled in marble here. I am indeed a long way from becoming a satisfied and above all happy consumer of Fellini, but I could indulge this Renaissance man to a greater extent. His life, so wastefully ended at Duchcov, demands it, just like the renaissance of his mechanical mistress. I have, after all, a lot of catching up to do. So far I've only seen The Bashful Casanova (1936), Casanova Cat (1951), Casanova 70 (1965), That Night in Varennes (1982), The Young Casanova (2002), Casanova (2005) and the series Casanova (2005), which is nothing, and right now I'd most like to see Pfui, wie nackt! (Skandal in der Casanova-bar) (1929). ()

Annonces

Photos (85)