Résumés(1)

Dans Paris occupé par les allemands, l'ouvrier poète Missak Manouchian prend la tête d'un groupe de très jeunes juifs, Hongrois, Polonais, Roumains, Espagnols, Italiens, Arméniens, déterminés à combattre pour libérer la France qu'ils aiment, celle des Droits de l'Homme. Dans la clandestinité, au péril de leur vie, ils deviennent des héros. Les attentats de ces partisans étrangers vont harceler les nazis et les collaborateurs. Alors, la police française va se déchaîner, multiplier ses effectifs, utiliser filatures, dénonciations, chantages, tortures... Vingt-deux hommes et une femme seront condamnés à mort en février 1944. Dans une ultime opération de propagande, ils seront présentés comme une Armée du crime, leurs visages en médaillon sur un fond rouge placardés sur les murs de toutes les villes du pays. Ces immigrés, morts pour la France, entrent dans la légende. C'est cette belle et tragique histoire que raconte le film. (Diaphana Distribution)

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Critiques (1)

claudel 

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français Une représentation très originale de la Deuxième Guerre mondiale dans la France occupée. Après avoir lu une interview du réalisateur, j’ai compris que je ne pouvais pas laisser passer ce film. Son travail sur l’intemporalité et la narration puissante se ressent dans chaque prise. Simon Abkarian incarne le chef des résistants, poète mû par sa propre responsabilité et, en partie, par la vengeance, Virginie Ledoyen joue son épouse dévouée, loyale et aimante et sous les traits de Jean-Pierre Darroussin, c’est un inspecteur qui en a ras la casquette. Tous trois forment une superbe équipe et entraînent joliment L’Armée du crime. On devrait passer ce genre de films au cours d’histoire à l’école primaire et secondaire, pour ne pas oublier. ()