Résumés(1)

C'est l'histoire d'un Parisien qui est malade et qui se demande s'il va mourir. Son état lui donne un regard neuf et différent sur tous les gens qu'il croise. Le fait d'envisager la mort met soudainement en valeur la vie, la vie des autres et celle de la ville toute entière. Des maraîchers, une boulangère, une assistante sociale, un danseur, un architecte, un SDF, un prof de fac, une mannequin, un clandestin camerounais... Tous ces gens, que tout oppose, se retrouvent réunis dans cette ville et dans ce film. Vous pouvez penser qu'ils ne sont pas exceptionnels mais, pour chacun d'entre eux, leur vie est unique. Vous pouvez croire que leurs problèmes sont insignifiants, mais, pour eux, ce sont les plus importants du monde. (Mars Distribution)

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Critiques (3)

Malarkey 

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anglais Paris is certainly an interesting movie with an interesting plot and actors. However, the narration was a bit difficult to take, but it was uplifted to the pleasant average by the great shots of the beautiful city, which I hope to visit at least once again in my life. ()

gudaulin 

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anglais A poster-like Paris, photogenic destinies, color print film... This is a typical festival film that tries to sell the atmosphere of Paris, movie stars, and calculated emotions. But Paris should evoke a dreamy and captivating mood, not a sense of noble boredom. The film just barely earns 3 stars, solely due to the presence of sympathetic Juliette Binoche and Fabrice Luchini and a few successful scenes. Otherwise, it reminded me of cheap ice cream with lots of artificial coloring and inferior sweeteners. Overall impression: 50%. ()

claudel 

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français Je ne sais pas par où commencer, tant je suis stupéfait, ensorcelé, surexcité ! Peut-être par la phrase prononcée à la fin du film qui dit qu’à Paris, les gens râlent et sont malheureux, mais qu’on s’y plaît malgré tout – ce qui reflète parfaitement la vie métropolitaine qu’on y mène. Je constate pour la troisième fois que Cédric Klapisch est un cinéaste hors pair avec un sens du détail exceptionnel et une capacité d’observation remarquable. Je n’arrive pas encore à complètement intégrer tout le film tellement il m’a marqué et pris par les sentiments. Grâce à Klapisch, je retire toutes mes critiques envers Neuilly et ses habitants, celui-ci étant l'exemple personnifié qu’on n’y vit pas dans une bulle. N’empêche, je n’arrive toujours pas à croire qu’il ait pu capturer les côtés charmants et moins glamours de cette ville célèbre avec tant d’objectivité et de véracité. Tout y est ! Côté distribution, Klapisch a puisé dans la crème, mais sans qu’aucun acteur n’ait le devant. Je ne peux malgré tout m’empêcher de souligner la performance extraordinaire de Karin Viard dans son rôle de boulangère, ce rôle secondaire féminin étant peut-être le meilleur que j’aie jamais vu dans le cinéma français. Ses expressions, son accent, ses mimiques… tout est réaliste, reconnaissable et parfait et, si vous avez déjà acheté une baguette dans une boulangerie parisienne, vous ne pourrez qu’approuver. Romain Duris, le poulain de Klapisch, joue avec brio son rôle à la fois le plus réussi et le plus sérieux de ceux que j’ai pu voir. Gadjo Dilo, Peut-être, Le Péril jeune et autres ne sont pas aussi marquants. Juliette Binoche, je l’ai toujours perçue de façon neutre, mais après Paris, elle me plaît beaucoup plus et c’est aussi le meilleur rôle que je l’ai vue jouer. Fabrice Luchini, c’est la première fois que j’avais l’occasion de le voir et j’ai été épaté par sa performance à la limite de l’abnégation. Rien à redire pour Mélanie Laurent, mais je regrette qu’elle ait hérité deux fois d’un rôle similaire ; je préférais quand elle incarnait Chloé dans Jusqu’à toi. Quant à Cluzet, Dupontel, Soualem et Bonamy, tous sont excellents en tant que seconds couteaux. Apparemment, il n’y a rien de négatif que je pourrais reprocher à cette œuvre. La musique qui accompagne Paris est la cerise sur le gâteau, sa douceur envoûtante la qualifiant pour entrer dans mon top 10 personnel. Je me dois encore d’ajouter que ce film est un véritable hommage à la capitale magique et que tous les réalisateurs qui ont leur sketch dans Paris, je t’aime – sans compter Tom Tykwer – peuvent aller se rhabiller ! Bravo monsieur Klapisch !!! ()