Fascisme ordinaire

  • Union soviétique Obyknovennyj fašizm (plus)
Union soviétique, 1965, 128 min

Réalisation:

Mikhail Romm

Scénario:

Mikhail Romm

Photographie:

German Lavrov

Acteurs·trices:

Mikhail Romm (narrateur), Marlene Dietrich (i.a.), Joseph Goebbels (i.a.), Hermann Göring (i.a.), Adolf Hitler (i.a.) (plus)

Résumés(1)

This documentary attempts to investigate the sources of fascism. It is still one of the most powerful antiwar and antifascist movies. The authors consider the nature and rise of fascism, the reasons for its appearance in Germany, the birthplace of Goethe and Mann. What forces brought odious poorly educated people to power? The documentary uses German archival footage, material shot by Hitler's personal photographer, images of concentration camps where thousands of people perished, tortured to death by the Nazis. (Moscow International Film Festival)

(plus)

Critiques (2)

Dionysos 

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français Les intellectuels locaux et les historiens, bien sûr, ne commentent pas les films dans 80% des cas, mais expriment leurs opinions sur la nature des régimes et des États, le totalitarisme, etc. Je ne voulais pas, mais je dois poser trois questions à tous ceux qui pensent que l'URSS et l'Allemagne nazie étaient pareils. 1) Comment est-il possible que le régime totalitaire puisse parfaitement, comme ces utilisateurs l'admettent eux-mêmes, saisir la nature de la dictature nazie, tout en se révélant lui-même? Dans ce cas, l'URSS se déstabiliserait devant les yeux de ses citoyens = spectateurs, ce qui entrerait en contradiction avec le fait qu'en tant que régime totalitaire approprié, il devrait éliminer toute trace de sa propre décadence, imperfection, etc., et éliminer ses critiques, ce qui ferait de facto de M. Romm un criminel. Et non, ce ne serait pas Mosfilm qui l'aurait réalisé! /// 2) Liée à la première question: lorsque je critique une autre personne pour son mauvais comportement et que je me comporte de la même manière, je ne peux certainement pas découvrir précisément et justement les causes de la mauvaise conduite. Autrement dit, comment est-il possible que l'URSS ait décrit avec justesse le nazisme, alors qu'il aurait dû se comporter de la même manière et que les vraies causes de son comportement auraient dû lui rester cachées, car seule une conscience non totalitaire est capable d'évaluer objectivement? /// 3) Ce film est précisément une démonstration du fait que l'URSS était capable d'autocritique : après tout, il était impossible d'éviter la critique du culte de Staline grâce à la description de Mussolini/Hitler, et elle est cependant capturée de manière très suggestive dans le film, bien que chaque Russe aurait pu le remarquer seulement 12 ans après la mort de Staline ! Comment est-il donc possible que la dictature change et se critique elle-même, alors qu'elle est censée être toute-puissante et immuable, étant donné qu'elle est une dictature et qu'elle contrôle tout et tout le monde, et n'a donc aucune raison de changer ? ()

NinadeL 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

anglais Year after year, Triumph Over Violence makes themes more ironic that don't need the arrogant context of 1960s timelessness to be more relevant. With each rerun I grow more tired, Horníček's commentary shifts the whole meaning somewhere else, the rarity of some of the period material is overwhelmed by the assessment of the allegedly too plump thighs of the German actresses. What was meant to be funny is awkward, and what was meant to be enlightening is merely naive. Although not as jovial in the original, Romm's appeal at the time completely fails to resonate today. ()

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