Chronique d'un été

  • États-Unis Chronicle of a Summer

Résumés(1)

En 1960, Jean Rouch et Edgar Morin tentent une expérience cinématographique. Un essai de «cinéma vérité» vécu à la fois par ses auteurs et ses acteurs - hommes et femmes d'âges différents - qui contient l'essentiel sur le bonheur : l'inextricable tension entre poésie et trivialité de nos existences... (Tamasa Distribution)

Critiques (2)

Dionysos 

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français Le film devrait être obligatoire pour tous ceux qui pensent que le documentaire est, par essence, ce qui doit "objectivement" observer et capturer la réalité dans des situations "non scénarisées" de manière "impartiale". C'est une naïveté pour de nombreuses raisons, dont le duo Rouch/Morin en sélectionne seulement quelques-unes : tout d'abord, la séparation illusoire et répétée entre le sujet et l'objet dans le contexte des sciences sociales (dont fait partie le documentaire sociologique), ce qui fait que le point de vue de celui qui observe se reflète nécessairement dans la réalité observée. Cela est magnifiquement démontré par les multiples interventions des auteurs dans le film lui-même et leur interaction avec les figurants. Ensuite, il y a la séparation naïve entre les scènes fictives mises en scène ("film joué") et les situations authentiques ("documentaire") - la caméra est toujours un élément invasif et sa simple présence modifie toute la situation et le comportement des acteurs. Cela est magnifiquement illustré dans la partie finale géniale, lorsque les héros du film se regardent eux-mêmes lors de la projection et que la discussion entraîne des interprétations contradictoires sur la spontanéité de leur propre expression et celle des autres. En résumé, c'est une moquerie vieille de plus d'un demi-siècle à l'encontre de ceux qui attendent du documentaire une capture de l'émanation de la Vérité pure. ()

kaylin 

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anglais Cinema vérité definitely won't be my cup of tea because similar films simply don't resonate with me and don't appeal to me. I do enjoy documentaries, but honestly, I'm more interested in other documentaries than these ones specifically. Paris isn't presented in an interesting way here, neither is its population, and I think that's what it was meant to be about. Or maybe it was really just about involving a person in the film? ()

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