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Au milieu de paysages désertiques de roche et de sable blanc, se trouvent quatre figures esseulées. Une femme, deux hommes, l’un habillé avec élégance, l’autre nu, et un enfant, errent en silence. Ils sont comme les premiers ou les derniers représentants de l’humanité. (LaCinetek)

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Dionysos 

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français Le purisme esthétique et la simplicité extatique "Cicatrices internes" démontrent parfaitement la sensibilité de Garrel à la beauté inhospitalière, non seulement des lieux où le film se déroule (même si, dans le film lui-même, rien ne se passe réellement - les mouvements, les gestes, les "actions" du film et des personnages sont hors du temps, ce sont des symboles éternels d'actions et non des intrigues), mais aussi des relations humaines : pour la triste cruauté des émotions, y compris l'affection, l'amour ou la quête mythique de l'homme, semblable aux premiers épopées ou poèmes épiques (Clémenti à cheval), où l'élévation de l'homme vers le monde ou vers l'autre passe à côté de son objectif. Une des œuvres les plus abouties de Garrel, qui à l'époque affirmait encore la musique expérimentale et dont les films approchaient, voire dépassaient, par leur intransigeance les films de Straub et Huillet, de Godard ou de W. Schroeter à l'époque (qui, tout comme Straub, complétait ses plans statiques puristes par de la musique classique ou de l'opéra). Dommage que plus tard, les films de Garrel, bien qu'étant toujours de grande qualité, aient adopté de nombreux traits du style de J. Eustache ou de Rohmer. ()

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