The Lickerish Quartet

  • États-Unis Hide and Seek (titre non officiel) (plus)
Drame / Érotisme
Italie / États-Unis / Allemagne de l'Ouest, 1970, 90 min

Réalisation:

Radley Metzger

Scénario:

Michael DeForrest

Photographie:

Hans Jura

Musique:

Stelvio Cipriani
(autres professions)

Résumés(1)

Filmed in the breathtaking Castle of Balsorano in Italy's Abruzzi Mountains, The Lickerish Quartet finds three people obsessed with an erotic film that features a striking young blonde woman. When the three - a man, his elegant wife, and her hungry-for-experience son - accidentally happen upon the young performer at a local carnival and invite her back to their castle, they fall into a maze of truth and illusion, as each fulfills their fantasy in the seduction of the mysterious woman. (First Run Features)

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Critiques (2)

Goldbeater 

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français Une bizarrerie artistico-érotique qui impressionne par ses visuels, où chaque prise de vue est une friandise colorée et ludique. En retirer une intrigue limpide n’est pas chose aisée et on a plutôt intérêt à se laisser porter par les stimulations visuelles, le ton superétrange et l’ambiance psychologiquement suffocante. ()

Dionysos 

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français Alors où le film nous mène-t-il ? "Dans les ténèbres, là où nous commençons et finissons ; là où la projection commence et finit ; là où commence et finit le cercle dont le mouvement circulaire de dévoration, de transformation et d'éjection ne protège rien ni personne. "Les choses changent. C'est la seule chose sur laquelle on peut compter." Les choses et les gens. Les désirs et les rêves ainsi que les souvenirs d'eux et de soi-même ; la seule chose qui ne change pas, c'est le médium par lequel tout passe dans sa transformation : la pureté de l'immuable est élevée, que ce soit en tant que personification d'un corps pur et avide d'un corps sexuel parfait qui dévore, ou sa version sublimée - qui est cependant nécessairement l'autre face d'une même pièce - la pureté sacrée, qui n'a été altérée même par la dévoration du dragon du libido. Un film sur l'oubli que je suis moi-même un produit dévoré et éjecté de mon propre passé toujours changé, et un film sur le film, dont le clou du spectacle est le mouvement en arrière lors du rembobinage de la bobine, au début de laquelle commence un tout autre film, dans lequel les protagonistes originaux sont dévorés et rejetés par leurs propres fantasmes. Enfin, l'art européen est ici avalé et rejeté par l'aube montante du cinéma pornographique ou d'exploitation sous la forme de la sagesse des livres, réduits à un dictionnaire de copulation pour servir de simple toile de fond au sexe seul, et dans un retournement circulaire nécessaire, le film apparemment soft-pornographique se transforme en une forme qui repousse les limites des conventions narratives plutôt que des limites de l'activité sexuelle. ()

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