Résumés(1)

Véritable plongée dans les arcanes de l’empire américain, The Apprentice retrace l’ascension vers le pouvoir du jeune Donald Trump grâce à un pacte faustien avec l’avocat conservateur et entremetteur politique Roy Cohn. (Cannes Film Festival)

Critiques (2)

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POMO 

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français Un portrait divertissant d’un jeune Donald Trump en tant que promoteur immobilier rapace doté d’un énorme appétit pour les affaires. Pas en tant qu’homme politique. Sa première femme Ivana, son père, le mafieux Tony Salerno, Andy Warhol et surtout l’avocat Roy Cohn, qui l’a aidé à entrer dans l’élite de l’immobilier à New York – les personnages importants de la vie de Trump sont présentés dans le film avec une authenticité rafraîchissante et une vraisemblance digne d’un documentaire, dans un format de télévision 4:3, souvent même avec des défauts de cassette VHS à l’image. Cela faisait longtemps qu’un long métrage n'avait pas donné une impression aussi fidèle des années 80 et 90. Le réalisateur Ali Abbasi emmène les personnages dans un voyage à travers le rêve américain mégalomaniaque, sans pointer du doigt aucun d’entre eux, les traitant comme des individus avec leurs propres priorités et leurs propres faiblesses. Sebastian Stan est bon dans le rôle de Trump et Jeremy Strong est excellent dans celui de Cohn. Mais ne vous attendez pas à voir du Scorsese, qui serait plus à l’aise dans un film glamour à la Casino. The Apprentice a l’allure d’un téléfilm. [Festival de Cannes] ()

IviDvo 

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français The Apprentice jette un regard dépassionné sur l’ascension de Donald Trump et sa transformation d’un outsider naïf et fade en un monstre égoïste, veule et narcissique. Sebastian Stan, dans le rôle de Trump, est absolument superbe, mais Jeremy Strong est peut-être même meilleur d’un cheveu dans le rôle de l’avocat Roy Cohn à qui Trump doit objectivement son ascension, même si le mot « dû » lui est probablement étranger. Jeremy Strong était un excellent choix, ce type de rôle lui convient parfaitement, comme on a pu le voir dans Succession. Le film est prenant et n’ennuie pas une seconde, mais j’ai un énorme reproche à faire, c’est le choix de l’actrice Maria Bakalova pour le rôle d’Ivana Zelníčková. Je comprends que pour les occidentaux, nous, les citoyens des pays de l’Est, nous sonnons tous pareil, et que nous nous ressemblons probablement tous... mais j’ai tout simplement trouvé son accent russe et son apparence rebutants. Et c’était tellement déroutant à certains moments, je me disais, attends une minute, est-ce que c’est censé être Ivana ? Ne me dites pas qu’il ne pouvait en être autrement... [Festival de Cannes 2024] ()