Résumés(1)

A developer receives an important job: to quickly get an empty site ready for its sale to a wealthy businessman. The role of mediator between the shady construction boss and his hired laborers is played by Lidija, a woman with a cold heart who oversees the construction process and covers up the poor working conditions. But the men decide to protest and time is running out. This angry social drama in the style of the Dardenne brothers exposes the dark side of the economic transition and the bending of moral values in a place where capitalism trumps ordinary human life. An explosive, universal film that slaps the viewer in the face with its punk aesthetic, subtle sense of satire, and elements of Greek tragedy. (Karlovy Vary International Film Festival)

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Critiques (2)

Filmmaniak 

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français Cette critique sociale d'un genre hybride est la plupart du temps éclatée entre plusieurs thèmes et personnages. Le film souligne avant tout les lacunes d'un système dans lequel de nombreux pays post-communistes sont devenus de véritables marchepieds pour les entreprises capitalistes occidentales, lacunes perçues au travers de l'environnement des ouvriers du bâtiment travaillant au noir dans des conditions dangereuses et de leurs employeurs sans scrupules qui les exploitent pour mieux tromper les promoteurs étrangers. Comme lien entre les deux mondes, le film se sert d'une protagoniste principale, une gestionnaire à la morale ambiguë qui tente de subvenir aux besoins de sa famille tout en étant la maîtresse de son patron-courtier en immobilier, tout en étant de plus en plus poussée à la limite de ce qu'elle est prête à supporter dans son travail. Le film se tourne également vers le personnage d'un jeune homme simple d'esprit qui prévoit de partir à l'étranger avec sa bien-aimée après avoir fini son travail d'ouvrier. Ce film réaliste, empreint d'éléments satiriques marquants et au titre ironique (et présentant quelques fausses notes dans le jeu d'acteur de plusieurs personnages secondaires), commence comme un drame social, se termine comme un thriller et, entre les deux, se transforme plusieurs fois en comédie noire dans laquelle les ouvriers paresseux et alcoolisés font tout pour ne pas travailler. Le film met ainsi en avant plusieurs thèmes stimulants, certains donnant parfois la chair de poule, mais il faut néanmoins attendre la toute fin pour qu'ils soient vraiment mis en relation et suffisamment installés pour que le spectateur soit enfin porté. ()

Stanislaus 

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anglais Working Class Heroes is a kind of tragicomic probe into the (everyday?) life of Serbian workers and heartless developers. On the one hand, the film entertains with its straightforward setting of a construction site; on the other hand, it gives you chills, considering how a worker-developer confrontation can play out, and what the consequences can be. Of the characters, I was most interested in Lidija and Mali, but also in the Professor. The final third managed to both piss me off and delight me beyond belief. Karma is free! ()

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