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Critiques (2 062)

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Abigail (2024) 

français Un mélange d'horreur et de ballet avec pratiquement le plus célèbre d'entre eux ? Pour moi, c'est une excellente combinaison. Ajoutez à cela quelques rebondissements, un groupe de personnages plutôt réussi et encore une superbe BO, et me voilà comblé. La dernière partie en fait peut-être trop et m'a moins convaincu, mais ma satisfaction n'en a pas été affectée.

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Aristokratka ve varu (2024) 

français Bien que l'humour du livre ait été perdu dans le premier film, lequel m'avait ennuyé et déçu, j'ai donné sa chance à la suite parce que Deniska entrait en scène. Mais toujours aucune trace de Milada et des chiens. Quant au père de Deniska, il a été judicieusement omis. Toujours est-il que ce film ne fonctionne pas pour moi, malheureusement. Beaucoup de scènes sont carrément embarrassantes et maladroites. Ça me fait presque mal au cœur de voir tous nos excellents acteurs paraître si gauches et je n'ai pas d'autre qualificatif qu'EMBARRASSANT. Vers la fin, le film prend un peu plus de rythme avec Jeřábek et Sladké mámení, mais globalement, on est toujours sur du deux étoiles, bien que ce soit légèrement meilleur que ce satané premier volet.

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Challengers (2024) 

français J'attendais ce film depuis longtemps et je n'ai pas été déçu – bien au contraire. Je ne me suis pas ennuyé un seul instant, malgré ma préférence pour les métrages courts. C'est dynamique, le tempo est approprié et la musique d'accompagnement est palpitante. Selon moi, Zendaya offre, en parallèle avec Euphoria, sa meilleure performance d'actrice. Son interprétation fait de Tashi une protagoniste tranchante, glaciale, dominante et diablement sexy. Elle domine tout le film par sa performance, même si la distribution masculine n'est pas en reste. Josh O'Connor, tout aussi dominant, a gagné ma sympathie. L'ensemble se voit couronner par son final et, grâce à Call Me By Your Name, on savait déjà que le réalisateur maîtrise les conclusions. En l'occurrence, il termine en beauté et de façon artistique l'un des films les plus intéressants de l'année.

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Drive-Away Dolls (2024) 

français Le film bizarre et inquantifiable de l'année. Et ça se reflète dans la fréquentation, fréquentation que trois amis et moi-même avons assuré à nous seuls pendant deux jours au Cinema City Flora, à Prague, deux d'entre eux ayant même dormi. Ethan Coen devait être sous l'influence d'une certaine substance pour avoir ainsi filmé ses visions hallucinogènes et fantasmes sexuels lesbiens. J'ai ri quelques fois, mais plutôt d'un rire tragicomique provoqué par le film, le contexte et l'atmosphère générale. Un film composé d'un mix de folie, de jeux lesbiens et de longs dialogues ennuyeux. Margaret Qualley ne convient pas autant que d'habitude, même si le film repose sur elle  ; Matt Damon est fait plaisir à voir et Pedro Pascal semblait presque invisible, ne jouant pratiquement qu'ave sa tête. Miley Cyrus, elle, renforce l'étrangeté ambiante. Est-ce mauvais ou bon ? Moi, je verrais bien ça comme un navet à l'échelle mondiale qui deviendra ensuite un film culte lors des soirées entre cinéphiles, où on ne diffuse que des mauvais films et où tout le monde passe un bon moment avec une bonne dose d'alcool et de drogue.

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Dune : Deuxième partie (2024) 

français Vraiment désolé, mais je ne peux pas faire autrement. La première partie m'ayant captivé, j'ai laissé décanter puis lu le livre et revu cette première partie. J'ai été épaté par le haut degré de fidélité de l'adaptation au grand écran de près de 90 % du livre et j'étais plein d'attentes sur la manière dont la deuxième partie du livre, plus courte, serait étendue en durée. Or, quelque part autour de la première heure, je me suis demandé : ai-je lu un autre livre, quel satané film suis-je en train de regarder, comment est-il possible qu'après une première partie si réussie, la deuxième parvienne à gâcher et à saboter pratiquement tout ? Les relations entre les personnages principaux, le peu de considération donné à une partie des personnages secondaires intéressants dont certains étaient apparus dans le premier film, l'interprétation incompréhensible et même futile de la sœur de Paul et je pourrais continuer longtemps. J'apprécie malgré tout que Denis Villeneuve se soit lancé dans une matière aussi ardue et je ne veux pas trop le critiquer. Néanmoins, je ne comprends pas pourquoi il a ressenti le besoin de changer presque tout, alors qu'il s'était si scrupuleusement tenu à l'œuvre littéraire dans la première partie. Mes éloges iront donc au choix de Florence Pugh, à la musique impressionnante et aux visuels attrayants.

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Guardiana de dragones (2024) 

français Les Chinois, eux aussi, savent réaliser de beaux films d'animation. Ils ont indéniablement beaucoup plus à dire sur les dragons et leur magie que l'ensemble de l'Occident. Et ils ne se prennent pas la tête avec la sensibilité excessive ou la délicatesse de certains enfants...

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Soixante minutes (2024) 

français Médecin, enseignant, éboueur, boulanger ou combattant de MMA, chaque papa aimant, quel que soit son métier, courrait à travers Berlin, Prague ou Paris pour arriver à temps, dans de telles circonstances tendues, pour la fête d'anniversaire de sa fille. Mais seul le dernier mentionné a des chances réelles de succès quand des durs à cuire sont à ses trousses et cherchent à lui faire du mal. C’est pas un chef-d'œuvre du septième art, mais un bon petit divertissement allemand.

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Air (2023) 

français Après tant d'années, le courant passe toujours entre Ben Affleck et Matt Damon, des amis et collègues qui ont laissé derrière eux quelques bons moments de cinéma. À l'échelle mondiale, Air n'est pas évident du point de vue de sa thématique. C'est un film principalement pour les USA et pour le public américain, friand de ce type d'histoire avec des héros qui émergent parmi les losers, outsiders, humiliés et offensés, une famille noire dominée par la mère, etc., etc. Bien sûr, à un certain stade du film, idéalement à la fin, un encensement massif est de mise, sans lequel on ne peut voir quasi aucun film américain. Ça suffit pour le négatif, passons maintenant au point positif. Malgré un sujet assez plat, le film ne lasse pas malgré sa durée étendue, Viola Davis brille comme toujours, Chris Tucker sort répartie sur répartie et le basket a toujours été et sera toujours un sport attractif pour moi. Mais assembler à nouveau une Dream Team aussi forte que celle des Jeux olympiques de Barcelone sera difficile ; il lui manquera toujours l'exceptionnel Michael Jordan...

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Anatomie d'une chute (2023) 

français En tant que lecteur passionné de romans policiers, je privilégie toujours les schémas clairs : crime, victime, recherche, enquête, autant de rebondissements que possible, une explication finale idéalement avec le dernier rebondissement et une surprise choc à la fin. Je savais qu'Anatomie d'une chute n'allait pas suivre ce schéma et qu'il ne s'agirait pas vraiment de qui a fait ou n'a pas fait ceci ou cela. En fait, il s'agit avant tout d'une analyse approfondie d'une famille qui affronte depuis longtemps une série d'obstacles que certains de ses membres n'arrivent pas à surmonter. La représentation la plus éloquente de cette réalité, selon moi, se trouve dans la meilleure scène du film, dans laquelle on assiste à une dispute conjugale augmentant en intensité. Sur la base de deux films vus jusqu'à présent, je considère Justine Triet comme une auteure singulière qui ne tourne pas de films standards. La prestation de Sandra est sensationnelle, ça va de soi. Puis, comment ne pas mentionner l'acteur enfant ? Difficile de ne pas s'exclamer devant sa prestation, laquelle a dû être extrêmement difficile ! Golden Globes mérités !

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#annaismissing (2023) 

français Après l'excellent #martyisdead, j'étais parmi les premiers à aller voir #annaismissing après l'avant-première. Trois autres spectateurs enthousiastes et moi-même occupions la salle du complexe de cinéma, la divisant en quatre quarts. Alors, le long métrage a non seulement répondu à mes attentes, mais il est même parvenu à propulser le thème à un niveau supérieur. Le plus approprié serait de le qualifier de thriller glacial, le genre étant respecté à la lettre, y compris avec ses moult rebondissements et surprises. Les acteurs et actrices connus y affluent de plus en plus et l'observateur attentif ne manquera pas de faire un lien avec #martyisdead. Tout est en phase avec l'air du temps : la communication, les dangers du monde virtuel, la correction de genre. Le film est vraiment réussi. Bravo !