Dernières critiques (2 745)
Breeder (2020)
Au niveau du sujet, Breeder est un Hostel plus ambitieux et plus sophistiqué, mais pas beaucoup plus intelligent. C’est surprenant de la part des Danois, surtout lorsqu’ils tentent de réaliser un thriller dramatique avec une étude de la relation du couple central, où la femme a des pulsions masochistes et ne sait pas où ses activités secrètes vont la mener. Le motif de la confrontation des désirs sexuels à la dure réalité n’est malheureusement pas pleinement développé ici. Cependant, les amateurs moins exigeants de la souffrance cinématographique de personnages féminins sans défense y trouveront leur compte, car le film se situe à la limite des conventions du grand public. Le fait que les recherches biologiques de la principale « méchante » du film ne soient même pas expliquées de manière significative ne sera pas abordé.
Possum (2018)
Un film bizarroïde du genre Eraserhead, mais plus ancré dans la réalité. Un cadre glauque et des séquences de rêve, parfois dispersées sur le plan chronologique. Le traumatisme du personnage principal et le monstre auquel il est psychologiquement lié, qui est une personnification métaphorique de ses cauchemars. Un film étrange pour les initiés, avec de belles mimiques d’acteur de Sean Harris et une bonne prestation vocale d’Alun Armstrong. Mais au final, il est impossible de dire si Possum fonctionne de manière cohérente ou s’il suscite une quelconque émotion.
Harpoon (2019)
Pour un long métrage qui a l’air d’être une œuvre d’étudiant, Harpoon est un film de genre bien écrit et bien interprété. Les trois personnages pas vraiment sympathiques à bord du bateau sont étonnamment faciles à accepter grâce à l’authenticité de leur représentation. La combinaison de mensonges, d’amitiés douteuses et de relations amoureuses secrètes fonctionne bien. La surprise finale est tirée par les cheveux, mais elle s’accorde à la nature légèrement « série B » de Harpoon. Le sang et le côté un peu répugnant du film renforcent dans une mesure raisonnable l’attrait de ce conflit « intime » pour le spectateur.
Dernier journal (152)
"The Nic Cage Movie"
Tuhle lehkost mám na Americe rád. Proč vypisovat dlouhý název filmu, když o něm každý fanoušek jeho herecké hvězdy ví? Na fotce historické kino Getaway ve Fort Lauderdale. V pozadí kámoši Borrtex a Jirka.