L'ange blond de Visconti : Björn Andrésen, de l'éphèbe à l'acteur

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Bande-annonce 2

Résumés(1)

Dans une Venise qu’il sait en proie à une épidémie de choléra, Aschenbach, au lieu de fuir, s’enfonce dans la déchéance, puis meurt sur la plage du Lido après avoir une dernière fois contemplé Tadzio. Dans les pleins feux du soleil jouant sur l’eau argentée, le jeune garçon se retourne légèrement et nous regarde, une image immortelle. L’enfant qui l’a offerte à Visconti, Björn, désormais à l’hiver de sa vie, est resté captif de ce double au visage suffoquant de beauté, qui a embrasé l’imaginaire collectif. Le succès du “plus beau garçon du monde”, selon le réalisateur, a été soudain et total. “Je voulais être ailleurs et être quelqu’un d’autre”, confie Björn, placé sous antidépresseurs lors de la tournée qui suivit le film, alors que certains fans l’attendaient armés de ciseaux, pour lui voler des boucles de cheveux. “Comme un rêve surréaliste”, observe-t-il. Dépossédé de son reflet après Mort à Venise, Björn a longtemps vécu reclus, en ermite, entravé par la perfection qu’il avait offerte – sans saisir la portée du sacrifice – à Visconti et au monde. (Arte)

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Critiques (1)

Othello 

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anglais So I don't understand what the position of the documentary is. Whether it sees its protagonist as a damaged victim or instead admires his straightforward individuality. It comes across as a bit comical in the end, because it seems as if the documentary makers were shocked at Björn’s isolation and squalor and started wondering whether it was his abuse by the artistic elite of the time or the death of his mother that was to blame. All the while Andrésen himself comes across as lacking the assertiveness to kick them out of his house and go read a book or something, which he would have preferred a thousand times more. ()