Gorbatchev - En aparté

  • anglais Gorbachev. Heaven (plus)
Bande-annonce 2
Lettonie / Tchéquie, 2020, 105 min (alternative 100 min)

Résumés(1)

Comme son visage devenu lunaire, son corps épuisé, gonflé par le diabète, est méconnaissable, mais sur le crâne lisse, la fameuse tache de naissance de celui que le monde, de sa prise du pouvoir, en 1985, à sa démission après la chute de l'URSS, en 1991, a célébré comme un libérateur, reste bien visible. À 90 ans, l'ultime dirigeant de l'empire, qui "a lutté jusqu'au bout", mais en vain, pour sauver sa "patrie soviétique" en la démocratisant, vit retiré à proximité de Moscou, dans une vaste et belle villa prêtée par l’État russe. Entouré d'un petit cercle de proches et d'employés, chez lui ou à la fondation qui porte son nom, et des portraits omniprésents de son épouse Raïssa, morte d'un cancer en 1999, il a laissé le réalisateur Vitaly Mansky qu'il connaît bien et tutoie, le filmer dans son quotidien diminué, et le questionner sur son bilan historique et politique. Comment explique-t-il le ressentiment à son égard de la majorité de ses compatriotes, qui le considèrent comme le fossoyeur de l'empire ? Reconnaît-il aujourd'hui que son entreprise était vouée à l'échec ? (Arte)

(plus)

Critiques (1)

Othello 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

anglais A look at the banality of old age that conceals testimonials to some of history's greatest. The first and best part is actually a documentary variation on Sokurov's Taurus. An infirm Gorbachev in his darkened villa reminisces about his wife and his early youth, while we see a scythe leaning around every corner. It's cold outside and the walker catches against the threshold. The middle section is a flustered effort by Manskij to take one last opportunity to learn more about the political background to Glasnost, Perestroika, the military coup, and the transfer of power to Yeltsin, except that Gorbachev speaks ambiguously, in platitudes, bouncing off banal stories from the set, and it's impossible to tell 100% whether senility is speaking for him or if he is deliberately obfuscating for fear that history might catch up with him before he dies. In this case, he most resembles a demented grandfather who, on a family visit, hid his grandson's cell phone, which everyone is now looking for, while he smiles at what a joke he's made, though he no longer knows where he hid it himself. Manskij is at his best when he purely observes the action and lets the viewer form connections (The Pipe) rather than stepping in and asking vague questions (Putin's Witnesses). Gorbachev. Paradise, then, is a particularly interesting study of the proximity of death. As political commentary, it will probably disappoint most people. ()