Sapekhuri

  • Union soviétique საფეხური (plus)
toutes les affiches

Critiques (1)

Dionysos 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

français Les portes qui ne mènent nulle part aboutissent à un endroit où l'on ne peut pas arriver... Plus le film est dialectique dans sa mise en scène, sa caméra et son montage, plus ce stade de développement supérieur est cristallisé dans leur synthèse : l'ouverture des portes dans l'espace pré-caméra accompagne le déni permanent de la règle de l'axe, doublant la permanence des mouvements des gonds et la cyclicité du montage, qui n'a rien à envier au cycle de vie botanique humaine, dont l'évasion n'est possible que vers un désert sans portes ni fleurs. La pulvérisation de sens à la surface des choses et des personnes ; l'absorption lente et le déplacement rapide, sans que l'une ou l'autre stratégie ne puisse définitivement fermer les portes ou les laisser ouvertes, car elles sont, à l'instar des peintures de Magritte, un moyen illusoire de mouvement qui ne sépare l'espace qu'en apparence. Et s'il n'y a pas de limite dans la vie, il n'y a pas non plus d'endroit où aller, car nous y sommes depuis longtemps, et il est donc impossible de se cacher de quoi que ce soit, surtout pas de soi-même. ()