Ya sharr mout

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Suisse, 2008, 70 min

Réalisation:

Sabine Gisiger

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Compositeur, guitariste et luthiste virtuose, Mahmoud Turkmani, élevé dans le village de Halba au nord du Liban, chassé par la Guerre civile, puis formé comme musicien en Union soviétique, vit aujourd’hui dans le canton de Berne. Ses compositions, si elles trouvent leurs racines dans les sonorités arabes, veulent s’affranchir de la tradition, en associant un langage personnel à d’autres influences. À une époque de conflit des civilisations, Turkmani bouscule les dogmes politiques et religieux du monde arabe et tente courageusement de jeter un pont entre l’Orient et l’Occident, ce qui lui a valu de se faire traiter de «Ya Sharr Mout » en arabe, « que meure le mal » ou « fils de pute » selon la prononciation. Il est l’initiateur d’un audacieux projet musical libano-suisse, intégrant musique et extraits de poèmes de la poétesse libanaise Nadia Tuéni à des images du vidéaste suisse Michael Spahr. Pendant un an, le film a suivi de près l’évolution de cette création audiovisuelle intitulée Ya Sharr Mout : depuis le travail de composition, la collaboration avec Michael Spahr, leurs conversations avec des intellectuels libanais, les répétitions au Caire avec des musiciens classiques venus de la Suisse, de l’Égypte et du Liban, jusqu’à la première au théâtre Al Madina à Beyrouth, en 2007. (Festival International du Film sur l'Art (Le FIFA))

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