Voyage en Italie

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Un riche homme d'affaires britannique Alexander Joyce et sa femme Katherine arrivent à Naples dans leur automobile. Ils ont quitté l'Angleterre afin de recueillir l'héritage d'un oncle de Katherine : une villa dominant la baie de Naples. Burton, l'homme de confiance de l'oncle, leur fait visiter la maison où ils décident de s'installer quelques jours en attendant de la vendre. C'est la première fois, depuis dix ans de mariage, qu'ils entreprennent un aussi long voyage en tête-à-tête. Tout au long des cinq journées de ce voyage, leurs rapports vont se dégrader et cette nouvelle intimité va mettre en évidence une incompatibilité de caractères et de personnalités. Chacun va vivre de son côté : Alexander va à Capri chez des amis où il courtise une jeune femme, Marie, Katherine visite les musées et erre dans les rues de Naples grouillantes de vie, remplies d'amoureux et de femmes enceintes qui lui font ressentir, par contraste, la stérilité de son mariage. Le cinquième jour, la dispute éclate et ils envisagent le divorce. C'est alors que Burton leur propose de se rendre dans les ruines de Pompéi. Au cours de cette visite, une fouille met à jour un couple enlacé, Katherine a un malaise et se fait raccompagner par Alexander en voiture. Ils sont arrêtés par une procession et descendent de voiture. Soudain un miracle se produit : la guérison d'un paralytique au passage de la statue de la Vierge. L'enthousiasme de la foule entraîne Katherine dans un raz-de-marée humain. Alexander parvient à la rejoindre. Ils s'avouent leur amour et s'embrassent au milieu du brouhaha. (Films sans Frontières)

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Dionysos 

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français L'exode et l'afflux dans la relation conjugale des deux personnages - complété par un troisième personnage négligé, qui est le peuple italien - est exprimé dans une approche plutôt non narrative à travers des contacts précisément ressentis entre les deux époux anglais et la culture italienne, les gens et bien sûr entre eux. L'arrivée commune en Italie, la séparation précoce interne et externe, où chacun suit ensuite un chemin différent mais fondamentalement similaire (le mari se débarrasse de son cynisme et de la gravité "anglaise", elle de son romantisme paralysant), jusqu'à ce qu'ils se retrouvent finalement dans les bras au milieu d'un cortège italien bien que paresseux, mais vivant. Ce dénouement (qui aurait dû être plus ambigu selon Rossellini, même si je le perçois plutôt comme une "fin heureuse") est précédé d'une série de scènes qui préparent naturellement ce dénouement. Malheureusement, en raison de la brièveté du film, ces scènes "explicatives" se succèdent rapidement, et donc je n'ai pas toujours ressenti dans le film cette subtile sensation existentielle, car je sentais qu'elles s'inscrivaient simplement dans un schéma. À cet égard, Antonioni est exactement quelques années plus loin. ()

kaylin 

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anglais Sensitive and yet actually quite cruel. Two people who loved each other got married, and now they are looking for a way to be together - or to separate - on a trip through Italy. The amazing cast worked perfectly, and Sanders and Bergman are a captivating duo who make you believe in this seemingly ordinary journey at first sight. But you believe in their emotions even more, which are truly real. ()

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