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Résumés(1)

Irene et George Girard forment un couple aisé qui vit dans la Rome d'après-guerre. Au cours d'un dîner, leur fils, Michele, n'arrête pas de vouloir attirer l'attention de sa mère, mais Irene se montre beaucoup plus attentive à l'égard de ses hôtes. Michele tente alors de se suicider en se jetant dans la cage d'escalier, et se casse la hanche.
A l'hôpital, Irene promet de ne plus quitter Michele et d'être plus attentive, mais celui-ci meurt peu après à cause d'un caillot sanguin. Irene est clouée au lit pendant 10 jours, avant de recourir à l'aide d'Andrea Casatti afin de l'aider à surmonter sa douleur. Andrea est communiste. Il lui fait visiter les quartiers les plus pauvres de Rome et l'amène à donner de son temps et de son argent afin de secourir les personnes qui y vivent.
Parce qu'elle aide ces personnes, elle passe de moins en moins de temps chez elle. Son mari en arrive à la conclusion qu'elle a une relation avec Andrea, ce qui l'amène à la quitter. Par ailleurs, elle est arrêtée par la police pour avoir aidé un garçon qui avait commis un vol et était en fuite. Alors qu'elle se retrouve en prison, son mari et les autorités décident de la placer dans un hôpital psychiatrique. (Tamasa Distribution)

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Critiques (2)

Dionysos 

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français "Êtes-vous communiste?" - "Non." - "Voudriez-vous être une religieuse?" - "Non", avoue Ingrid Bergmann à la fin du film. Et cela pourrait bien être l'épitaphe de la fin du néoréalisme, du moins en ce qui concerne Rossellini. Tout le film repose sur la tension entre l'histoire personnelle d'une mère qui subit une transformation intérieure et un message généralisateur que l'auteur (et les scénaristes, qui étaient nombreux, dont Fellini) veut nous transmettre. Tout le film semble être une publicité cachée pour ce message, lorsque le personnage principal est en réalité un cheval de Troie pour la transmission du message, tout comme les légendes médiévales n'étaient que des publicités adaptées à des milliers de lieux pour la vérité divine. Au début, le film ressemble à un drame intime d'une femme, puis il se transforme en drame social et à la fin, nous assistons à une véritable parabole sur la société en général (d'où le titre dépersonnalisant du film). À la fin, il devrait donc y avoir un avertissement sur le placement de produit, dans ce cas-ci, non pas pour Red Bull ou la classe ouvrière, mais pour la grâce de Dieu. Dans cette étrange contradiction, qui pour certains n'est même pas une contradiction, l'ensemble du néoréalisme italien a, à mon avis, lutté, ce qui lui a enlevé de sa force. En bref, Rossellini essaie de nous transmettre une nouvelle version de la religion, tout en essayant également de l'incorporer à l'ère de la bombe atomique, de la guerre froide, du conflit entre le travail et le capital, etc. Le résultat, selon moi, est une légère schizophrénie. Quoi qu'il en soit, ce film est un métier parfaitement affiné, tout mon respect. ()

kaylin 

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anglais A powerful drama about a woman who has lost a lot and wants to find meaning in life after a tragic event. She decides that the meaning lies in helping the poor, but her actions are not always met with understanding. It's as if such a person doesn't belong in modern society. The strength of the film comes from both the excellent direction and camera work, which is essentially indifferent, as well as the beautiful Ingrid Bergman, who is definitely more than just a pretty woman. ()

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