Meurtre d'un bookmaker chinois

  • États-Unis The Killing of a Chinese Bookie
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Cosmo Vitelli, le patron d'une boîte de strip-tease de Los Angeles, a tout pour être heureux. Il vient en effet de payer enfin la dernière traite de sa boîte de nuit. Grand prince, il décide de fêter l’événement comme il se doit avec ses girls, mais au fil de la nuit, sa vie bascule à nouveau. Au cours d’une partie de poker, il contracte une importante dette de jeu auprès de la Mafia. Pour s'en acquitter, ces derniers proposent à Cosmo d’assassiner un bookmaker chinois. (LaCinetek)

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Dionysos 

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français C'est trompeur de considérer ce film principalement comme un film de gangsters. Comme beaucoup l'ont déjà remarqué, il s'agit avant tout d'une autre étude de la désolation et du vide de la vie, tels que Cassavetes les a capturés dans Visages et Profils (la désolation de la classe moyenne), Opening Night (la désolation des artistes) et ici (la désolation des gens infâmes). Dans une analyse détaillée du personnage principal (pas seulement à travers la caméra), nous observons donc la lente destruction de sa confiance en soi, issue de l'idée que le rôle qu'il joue devant les autres et devant lui-même lui apporte satisfaction. Nous assistons à ce moment répugnant qui survient juste après avoir réalisé que notre "carpe diem" est contraint, mais non imposé par quelqu'un d'autre, par nous-même, et le comble de la gêne est que même après cela, nous ne voulons pas renoncer à notre vie actuelle, mais sommes au contraire prêts à descendre encore plus bas pour la maintenir. (Pour sauver mon strip-club de seconde zone, je tue un inconnu afin de m'enfoncer encore plus profondément dans les ennuis dans mon strip-club.) Tout ce dilemme est incarné d'une certaine manière dans ces spectacles scandaleux : Cosmo se pavane en tant qu'auteur de ceux-ci, il fait toujours de son mieux pour les maintenir en vie, il s'efforce de peaufiner leur "qualité", même lorsqu'il s'apprête à tuer quelqu'un (dans la scène de la cabine téléphonique) - tout cela pour ne pas admettre pleinement ce qu'il a déjà admis en lui-même, pour ne pas se regarder en face, car il n'y a rien d'authentique en nous, il n'y a que ce que les autres veulent voir et notre seule réalisation dans la vie peut être de fusionner avec cette fausse image de nous-mêmes. Et c'est pourquoi le spectacle de Monsieur Sophistication et compagnie continuera de se dérouler, même si sa gêne et son caractère forcé atteignent le fond, un fond qu'ils ne pourront jamais toucher, car ils le repousseront constamment, toujours plus loin. ()

kaylin 

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anglais John Cassavetes has his qualities, there is no doubt about that, but this is a film that didn't particularly entertain me. There are just too many close-ups and scenes that seem to say nothing at all. I simply found myself bored with this film, and even the definitely high-quality performances, with which the film was endowed, didn't salvage it. ()

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