Sorry for Your Loss

Ken est un nouveau papa fatigué. Envoyé à l'épicerie par sa femme pour lui acheter des serviettes hygiéniques, il regarde un jeune couple branché fleureter dans une allée et se demande ce qui est advenu des bons moments de sa vie. Il est alors interrompu par un appel de sa femme Lori, qui lui annonce le décès de son père. De retour chez lui, nous apprenons que Ken et son père n'étaient pas en bons termes. Cependant, sa mort lui rappelle à quel point le temps passe vite. Il n'est pas sûr de savoir s'il devrait se rendre aux funérailles, mais Lori insiste. Elle ne peut pas l'accompagner car leur fils est trop jeune. Elle essaye de lui remonter le moral au lit, mais même cela est interrompu par les cris de leur nouveau-né. Dans l'avion, Ken lit un livre à propos de la dépression post-partum masculine que Lori a chargé sur son iPad. Une femme âgée remarque sa lecture et lui pose des questions sur son enfant. Lors de leur conversation, il se décide finalement à lui demander quoi faire lorsqu'on aime son fils, mais pas beaucoup. Elle lui sourit froidement et reprend son film. Il referme son livre et imagine des façons de quitter son emploi qu'il déteste, mais craint de n'en avoir pas le courage. 
Eve, sa mère hippie, vient le chercher en Subaru à l'aéroport. On perçoit un peu de solitude en elle et une légère dépendance à la thérapie new-age.Le service commémoratif se déroule dans un club de golf. Ken rencontre Jeff, un vieil ami de son père, qui lui montre une vidéo de son testament dans lequel il demande à Ken d'éparpiller ses cendres sur le terrain de l'équipe de football professionnelle locale. Son père avait renoncé à sa place dans les tribunes pour sa famille, mais demeurait clairement un fervent partisan. Ken se dérobe, cela représente beaucoup de travail et cette action est potentiellement illégale.   Mais lorsqu’il s'aperçoit que les cendres sont sur le point d'être jetées dans une pile d'engrais, il change d'avis et accepte, avec Jeff dans le rôle de l'exécuteur, d'essayer d'honorer les dernières volontés de son père. (Eye On Canada)